C’est une hausse de seulement 2 %. Le bilan 2023 de l’Ifremer montre que 56 % des volumes de poissons débarqués dans l’hexagone en 2022 proviennent de populations exploitées durablement, contre 54% en 2021, et 39 % en 2010.
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Une situation différente selon les façades maritimes
La mer du Nord et l’est de la Manche se démarquent par une situation plus positive que pour les autres façades maritimes : plus de 63% des volumes de poissons débarqués en 2022 proviennent de populations en bon état (contre 65 % en 2021 et 21 % en 2010). Ces résultats s’expliquent notamment par le bon état des populations de hareng et de coquille Saint-Jacques, qui représentent à elles deux plus de la moitié des débarquements. Dans l’ouest de la Manche et en mer Celtique, la part des volumes de poissons débarqués issus de populations en bon état augmente lentement depuis 2010, pour atteindre 50% en 2022 (contre 45 % en 2021 et 33 % en 2010)
En revanche, en Méditerranée, seuls 2,5 % des volumes de poissons débarqués sont issus de populations en bon état (rouget de vase du golfe du Lion - contre 2,4 % en 2021 et 0% en 2010). 34 % sont néanmoins issus de populations reconstituables ou en voie de reconstitution (notamment avec le thon rouge qui représente environ 30 % des volumes débarqués) ce qui porte la part des volumes de poissons exploités durablement à 36,5 %. A noter que 54 % des débarquements sont issus de populations de poissons qui ne sont pas évaluées (dont le poulpe, le maquereau et la dorade royale). Dans le golfe de Gascogne, sur les 77 000 tonnes de poissons débarqués, la part du volume de poissons issus de populations en bon état est globalement en baisse depuis plus de dix ans. Elle est passée de 44 % en 2010 à moins de 37 % en 2022 (36 % en 2021).