« Notre volonté est de rétablir un climat de confiance et de contribution à la création des conditions d’un ANC plus performant et plus fiable avec les ministères », ont avancé les représentants des industriels. Pour cela, ils se sont accordés sur six points, dont « la nécessité de la mise en œuvre d’un contrat d’entretien par un professionnel » et « l’introduction du principe d’agrément renouvelable tous les sept ans ».
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En ce qui concerne les tests en plateforme, – qui ont bousculé la filière lors des 14es Assises en 2017 –, « la combinaison de deux évolutions sur les pratiques pourrait apporter une amélioration considérable à leur sélectivité », propose les organisations. Les industriels suggèrent ainsi de ne pas vidanger les « boues depuis le premier jour de la mise en route jusqu’à la fin de l’essai, comme prévu dans le projet d’arrêté débattu dans le cadre du Pananc en 2017 » et d’« adapter les pratiques des organismes notifiés notamment à la suite des séquences de sous-charge, surcharge ou effet baignoire pour détecter les éventuels départs de boues ». Ils soutiennent également la simplification du guide de l’utilisateur et de son évaluation, « pour une meilleure lisibilité et une mise en avant des informations essentielles ».
La voie de la démarche qualité
Par ailleurs, la profession se dit « très attachée à la mise en place d’un suivi in situ » par l’intermédiaire d’une démarche qualité de type label ou certification NF qu’elle annonce explorée. Enfin, les industriels précisent que le dimensionnement d’une installation de traitement des eaux grises (qui représentent les deux tiers du volume des eaux usées) « peut être réduit de 33 % à condition que l’installation soit complète ».