Des assèchements précoces et prolongés des fossés et des zones humides, une quasi absence de reproduction pour certaines espèces d’amphibiens et d’insectes, une baisse de la fréquentation de l’avifaune...les conséquences sont multiples et la cause est unique. La sécheresse subie en 2022 a impacté les espaces naturels protégés en Charente-Maritime et en Vendée, alerte la LPO dans son rapport.
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Ces effets ont été exacerbés par les pressions déjà existantes, notamment la gestion économique des niveaux d’eau, la prolifération des espèces exotiques envahissantes et l’agriculture intensive, peut-on lire dans l’analyse. « Si des événements similaires se produisaient plusieurs années de suite, certaines espèces pourraient être directement menacées ». Face à ce constat, la LPO appelle l’État à poursuivre la création et l’extension des réserves naturelles nationales. « La politique publique doit également œuvrer à la limitation des pressions additionnelles comme la chasse ou les pollutions chimiques partout en France et en particulier en périphérie de ces espaces protégés ».