L’objectif de l’évènement est de faire connaître au plus grand nombre la profession des canalisateurs et ses problématiques, de l’ancrer comme un acteur important du cycle de l’eau domestique, mais aussi naturel. Une centaine de personnes est attendue pendant la semaine du 18 au 22 mars dans les 18 régions participantes : entreprises de canalisations, maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, institutionnels, agences de l’eau, associations et partenaires divers…
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Au-delà du déficit financier, traduit par un déficit d’investissement dans les réseaux d’eau et d’assainissement estimé au total à environ 2 milliards d’euros par an, le métier de canalisateur, et plus largement les métiers des travaux publics, font face à un déficit d’attractivité occasionnant un vieillissement de la pyramide des âges : en 2022, les 55 ans ou plus représentait près de 16 % des effectifs (contre 12 % en 2010) et les moins de 30 ans environ 19 % (contre 22 % en 2010)1. En 2025, la part des plus de 55 ans dépassera celle des moins de 30 ans.
Par ailleurs, le déficit d’investissement dans les réseaux depuis de nombreuses années risque de s’accompagner également d’une perte de compétences humaines.
Il y a un risque que la fuite de compétences se poursuive. Selon le tableau de bord emploi-formation des CERC, le secteur a besoin de 1 100 canalisateurs chaque année pour renouveler les départs et compenser les créations/destructions de postes. Or, moins de 700 jeunes sont dénombrés en dernière année de formation initiale. En ajoutant les flux de formation continue, le nombre de personnes formées au total est insuffisant pour faire face aux besoins du métier.