Inauguré en septembre 2022 à Saint-Nazaire, le 1er pilote de production d’hydrogène offshore au monde, a eu pour mission de démontrer la faisabilité technique d’un tel projet. Lhyfe a annoncé le retour de Sealhyfe à Saint-Nazaire entre le 24 et le 25 novembre.
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Un coup d’accélérateur au projet « Hope »
Au cours de cette période en mer, la plateforme a été soumise à une grande variété de situations météo et a pu réaliser un ensemble de tests permettant de rassembler des millions de données, qui vont désormais être analysées. Les résultats « pourront probablement être partagés dès janvier 2024 », a annoncé Lhyfe dans un communiqué. Ceux-ci seront particulièrement exploités dans le cadre de l’étape 2 de son développement de production d’hydrogène en mer : le projet Hope.
Ce projet, que Lhyfe coordonne au sein d’un consortium de 9 partenaires, avait été retenu par la Commission européenne. Il bénéficie à ce titre d’une subvention de 20 millions d’euros. Dès 2026, ce projet, d’une capacité de 10 MW, pourrait selon les prévisions, produire jusqu’à 4 tonnes par jour d’hydrogène vert en mer, qui sera exporté à terre par pipeline, compressé et distribué aux clients.
Par ailleurs, Lhyfe continue de signer des accords de partenariat avec des développeurs éoliens ou des énergéticiens spécialisés dans l’offshore, tels que EDPR, Centrica ou encore Capital Energy, ainsi que des projets d’envergure sur l’offshore, comme le projet Åland Energy Island, avec CIP et Flexens.