Deux ans après avoir créé Graphitech, une co-entreprise dédiée aux innovations pour la déconstruction des réacteurs graphite-gaz, EDF et Veolia renouvellent leur engagement via Waste2Glass. Cette nouvelle co-entreprise, détenue par Cyclife et Asteralis, ambitionne d’industrialiser le procédé de vitrification développé par Veolia et de se positionner en tant que référence en matière de traitement des déchets radioactifs complexes.
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Déploiement industriel
La vitrification consiste à emprisonner les déchets radioactifs dans un matériau sûr. Le procédé de vitrification GeoMelt permet ainsi d’incinérer les déchets organiques et d’immobiliser les radionucléides ainsi que les métaux lourds dans un « verre ultra-stable, qui ressemble à de l’obsidienne et est typiquement 10 fois plus résistant que le béton ».
La nouvelle société s’efforcera ainsi de relever le défi du déploiement industriel de GeoMelt qui permet de généraliser et simplifier l’utilisation du procédé de vitrification pour une plus vaste typologie de déchets. Cette solution a déjà permis de traiter 26.000 tonnes de déchets radioactifs et de déchets dangereux, notamment aux États-Unis.
« Je me réjouis de ce pas supplémentaire franchi dans notre collaboration avec EDF avec la création de Waste2Glass. Elle va permettre d’opérer un véritable changement d’échelle par l’industrialisation de GeoMelt qui permettra de traiter les déchets radioactifs de manière plus sûre et plus économique, avec une réduction des volumes de stockage », a commenté Antoine Frérot, président-directeur général de Veolia, dans un communiqué.