Pour faire face à l’augmentation de la population et à la densification en zones urbaines, l’étalement urbain peut sembler la solution la plus facile à mettre en œuvre pour construire de nouvelles zones de vie (logements, bureaux, commerces). Si les terrains semblent plus faciles et moins onéreux à aménager, les projets sont néanmoins synonymes de nouvelles infrastructures (énergie, réseaux d’eau, transports) à créer. Des extensions qui peuvent vite venir gonfler la facture pour les collectivités et les aménageurs.
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« Lorsque l’on réfléchit à l’échelle d’un quartier, il peut être plus judicieux d’opter pour la réhabilitation d’une friche. En effet, au-delà d’éviter la création de nouvelles infrastructures, le choix du renouvellement urbain peut accroître l’attractivité d’un quartier et sa valorisation foncière », avance Maximilien Piquant, responsable des études socio-économiques au sein d’Arcadis. « En tant que fonciers disponibles, les friches représentent de réelles opportunités pour inscrire les territoires dans une trajectoire de sobriété et de résilience nécessaire à l’atteinte de l’objectif de “zéro artificialisation nette” », complète Laurent Chateau, chargé de mission à l’Ademe.
Benefriche est disponible en ligne sur le site de l’Ademe, médiathèque en ligne.