Après plusieurs mois de test en 2017, les membres du Syndicat national des Régénérateurs de matières Plastiques (SRP) peuvent généraliser la remise des certificats d’économie carbone à ceux qui utilisent des plastiques recyclés dans leur production.
C’est ainsi que près de 10.000 certificats ont déjà été remis, représentant une économie potentielle de plus de 300.000 tonnes de CO2eq. Moins d’un an après la mise en place des éco-profils des huit principales matières premières de recyclage (MPR) produites en France : R-PEBD Granulés et R-PEBD Granulés Agri, R-PEHD Granulés et R-PEHD Paillettes, R-PET Granulés et R-PET Paillettes, R-PP et R-PVC, ces certificats permettent aux entreprises utilisatrices de MPR d’évaluer et afficher la réduction de leur empreinte carbone. «Dans le contexte de la transition écologique et de l’élaboration, sous l’égide du Gouvernement, de la feuille de route sur l’économie circulaire, cela encourage aussi à intégrer la dimension recyclage dès la conception des produits», explique François Aublé, président du SRP et directeur général de Veka Recyclage. Visant en premier lieu des secteurs comme le bâtiment où les emballages dont les potentiels d’économie carbone sont évalués par le SRP à respectivement 150.000 t et 225.000 t, les régénérateurs de matières plastiques voudraient faire de ces certificats un outil incitatif de premier ordre. «Il suffirait de leur attribuer une valeur financière, par exemple 40 à 50 euros la tonne de CO2eq économisée, pour passer à la vitesse supérieure», annonce François Aublé.