2017 marque une nouvelle année-record pour Aliapur en termes de collecte. Les quelque 350 008 tonnes de pneux usagés collectées représentent plus de 45 millions de pneus tourisme, soit les trois-quarts du total des pneus usagés laissés par les utilisateurs dans les garages et les centres-auto. Avec son réseau de 27 collecteurs et 12 transformateurs contractualisés jusqu’en 2020, le directeur général Hervé Domas se félicite de la « solidité du modèle d’Aliapur qui, tout en assurant ses objectifs réglementaires a su poursuivre sa stratégie en matière de diversification marchés et de voies de valorisation produits. »
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« Poursuivre le développement des voies de valorisation »
Au final, Aliapur indique que 44 % des pneus collectés sont partis en valorisation énergétique en 2017, 15 % en réutilisation (rechapage et réemploi) et 41 % en valorisation matière. « Nous devons poursuivre le développement des voies de valorisation », insiste Hervé Domas. Une stratégie valable sur tous les domaines. Par exemple, pour la valorisation énergétique, Aliapur poursuit ses actions pour pouvoir intégrer les broyats de pneumatiques comme combustible dans les chaufferies. « C’est ce que nous faisons en Suède, pays réputé pour ses exigences en matière environnementale. Le pouvoir calorifique des pneumatiques peut être comparable à celui du charbon, dont la France importe, chaque année, près de 14 millions de tonnes. Nous pourrions, à coup sûr, substituer 2 à 3 % de broyats de pneumatiques à ce combustible fossile, tant pour les chaufferies urbaines que dans l’industrie lourde », argumente le responsable.
Parallèlement à ses efforts de R&D en faveur de la valorisation matière, Aliapur poursuit également ses actions vers la sortie du statut de déchets du granulat de pneus usagés. « Ce statut constitue un frein au développement des voies de valorisation, parfois pour des raisons administratives et, bien souvent, par préjugé ou méconnaissance des caractéristiques de notre caoutchouc », conclut le directeur général.