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Feuille de route pour l’économie circulaire : « le service minimum », selon la Région Ile-de-France

PUBLIÉ LE 3 MAI 2018
ANTHONY LAURENT
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Feuille de route pour l’économie circulaire : « le service minimum », selon la Région Ile-de-France
Dans le concert de réactions qu’a suscitées la publication de la feuille de route pour l’économie circulaire, la Région Ile-de-France – qui a œuvré à son élaboration – fait, elle aussi, entendre sa voix. Entre satisfaction et... déception.

Dévoilée le 23 avril dernier par le Premier ministre Edouard Philippe et la secrétaire d’Etat Brune Poirson, la feuille de route gouvernementale pour l’économie circulaire (FREC) a depuis lors suscité bon nombre de réactions contrastées. Parmi elles, la Région Ile-de-France, par la voix de la déléguée spéciale à l’économie circulaire, Sophie Deschiens, fait savoir que, si elle se satisfait de la publication de ce document – à l’élaboration duquel la collectivité a activement participé –, il ne s’agit là que du « service minimum », les attentes, au final, ayant été déçus.

« Nous ne sentons pas, à la lecture de la FREC, une vision moderne de ce que devrait être l’économie circulaire. Nous n’y avons pas trouvé l’impulsion que les acteurs attendaient », fait savoir Sophie Deschiens. Parmi les principaux griefs portés aux contenus de la FREC par la Région, sa focalisation excessive sur les déchets (et pas suffisamment sur la préservation des ressources, par exemple), son approche quasi-exclusivement nationale (aux dépens de l’inter-régional), l’absence d’une coordination interministérielle renforcée et de la mobilisation des acteurs en amont (recherche et innovation, responsabilité sociétale des entreprises, etc.), ainsi que son « ambition limitée » en termes d’évolution réglementaire figurent en bonne place.

« Certes, il faut désormais consommer moins. Mais il faut aussi consommer mieux. Et, malheureusement, la FREC ne prend pas suffisamment en compte les atouts que représente l’économie circulaire. Des atouts écologiques qui sont autant d’opportunités économiques et technologiques qu’il faudrait impérativement développées », conclut Sophie Deschiens.
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