Mardi 24 avril, le secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique, Sébastien Lecornu, a réuni un comité de pilotage en vue des assises de l’eau, pour relancer l’investissement dans les réseaux d’eau et d’assainissement.
« Le Gouvernement souhaite mobiliser de nouvelles capacités financières et d’ingénierie technique pour accompagner les communes dans l’exercice de leur compétence eau et assainissement. Le principal objectif est de préparer un plan de lutte contre les fuites visant à relancer l’investissement local et ainsi soutenir l’emploi partout en France et principalement dans les zones rurales et péri-urbaines où les investissements sont les plus nécessaires. Je souhaite que les attentes des élus locaux soient entendues et que ces assises leur donnent de nouveaux leviers pour investir dans le service public de l’eau et de l’assainissement », a indiqué Sébastien Lecornu au lancement du comité de pilotage pour l’investissement dans les réseaux d’eau et d’assainissement, réuni mardi 24 avril.
Les assises de l’eau se dérouleront en deux étapes : la première d’avril à juillet 2018, se concentrera sur les réseaux d’eau et d’assainissement. La seconde d’août à novembre prochain, « traitera des aspects qualitatifs et quantitatifs des ressources en eau, afin d’aider les territoires à être plus résilients au changement climatique », explique le ministère de la transition écologique dans un communiqué.
Trois groupes de travail
Ainsi, le comité de pilotage réuni coordonnera la première étape de ces assises. Présidé par Sébastien Lecornu, il est composé d’élus locaux, de parlementaires, d’associations de consommateurs, de professionnels de l’eau ou encore d’associations du domaine de l’eau. « Jean Launay, Président du Conseil National de l’Eau et ancien député du Lot, en est le coordinateur général, auprès du secrétaire d’Etat. Alain Lambert conduira les travaux sur les nouvelles solutions de financement », est-il précisé. Trois groupes de travail tableront sur trois thématiques : « diagnostic technique et financier de la gestion de l’eau et de l’assainissement » ; « ingénierie technique et juridique pour monter les projets d’investissements et de modernisation » et « ingénierie de financement afin de mobiliser de nouveaux outils de financement ».