Le 24 septembre a été lancé officiellement le projet Life-Adsorb, qui fédère la Ville de Paris, des partenaires académiques et EcoBird, un bureau d’études privé, pour imaginer une solution innovante de dépollution des eaux pluviales.
Une solution innovante de dépollution des eaux pluviales rejetées dans le milieu naturel, compatible avec le maintien de la biodiversité et la préservation du patrimoine naturel : c’est ce que vise le projet Life-Adsorb. Celui-ci s’inscrit dans le cadre du programme européen Life.
Il va réunir la direction de la propreté et de l’eau (DPE-STEA) de la Ville de Paris, le Laboratoire eau environnement et systèmes urbains (Leesu) rattaché à l’École des ponts ParisTech et à l’université Paris-Est-Créteil (Upec), le Laboratoire écologie fonctionnelle et écotoxicologie des agroécosystèmes (Ecosys) rattaché à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et Agro Paris-Tech, le Centre d’étude et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) et le bureau d’ingénierie de recherche et développement en écologie EcoBird.
Les micropolluants en ligne de mire
Dans le cadre de Life-Adsorb, « l’accent est mis sur la réduction significative des micropolluants organiques et minéraux présents dans les eaux de ruissellement de voirie, particulièrement contaminées en métaux, matières en suspension (MES), hydrocarbures et autres substances toxiques pour l’environnement (phtalates, alkylphénols, composés perfluorés, etc.) », annoncent les partenaires. Ces derniers ont choisi de concevoir une solution adaptable aux installations existantes, à d’autres territoires, notamment ruraux, et à d’autres applications (industries). « Le projet vise à créer un nouvel outil opérationnel à disposition des acteurs européens engagés dans l’amélioration de la qualité de l’eau », précisent-ils.
le projet Life Adsorb, d’un montant global de 4 644 113€ est financé à hauteur de 2 568 400€ par le programme européen Life.