Le 4 avril dernier, le gestionnaire de réseau de gaz du Sud-Ouest, TIGF, a annoncé changer de nom pour devenir « Teréga ». Retour sur la signification de ce nouveau nom et sur les enjeux et perspectives de Teréga, avec son P-DG, Dominique Mockly.
Pourquoi avoir changé de nom ?
Le monde de l’énergie bouge de plus en plus vite, et le secteur du gaz évolue lui-même fortement. Le gaz est de plus en plus vert, de plus en plus dans une logique de complémentarité gaz-électricité et de plus en plus numérique. Nous voulions donner une nouvelle image à l’entreprise, qui corresponde à notre engagement dans la transition énergétique et fasse à notre nouvelle stratégie. Le moment n’est pas choisi de façon anodine : depuis le 1er janvier 2018, les activités de stockage sont régulées ; nous préparons la zone de tarif unique (TRF) co-construite avec GRTgaz ; et enfin, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) est actuellement en débat. Ce nouveau nom est un moyen de faire porter notre message au cœur de cette dynamique. Par ailleurs, nous avons lancé le programme « BE POSITIF », via lequel nous comptons atteindre une empreinte environnementale nulle à l’horizon 2020 puis générer ensuite de la valeur environnementale.
Que signifie « Teréga » ?
« Te », rappelle les « territoires » et notre ancrage territorial historique dans le Sud-Ouest. « Ré » signifie « réseaux », autant pour les canalisations que pour les stockages, et enfin « Ga » fait référence au « gaz ». La ligne horizontale de notre nouvelle identité visuelle symbolise le nouvel horizon de l’entreprise et les évolutions constantes de nos métiers du gaz. Enfin, notre signature « le gaz, accélérateur d’avenir », rappelle que le gaz permet dès maintenant de répondre aux enjeux énergétiques à venir dans le contexte de la transition énergétique.
Quel est le périmètre du réseau géré par Teréga actuellement ?
Aujourd’hui, nous gérons plus de 5.000 km de canalisations, ce qui représente environ 15 % du réseau national, ainsi que 24 % des capacités nationales de stockage, représentant 33 TWh. Avec la création de la zone de tarif unique, notre périmètre va dépasser le territoire du Sud-Ouest car nous co-animerons et assurerons une co-gestion du périmètre national avec GRTgaz. Par ailleurs, nous gérons deux interconnexions avec l’Espagne et jouons donc un rôle au niveau européen.