Comment est née la jeune pousse Powerup ?
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Cette « stratégie de charge » est-elle la même pour toutes les batteries ?
Non. Powerup travaille selon différents paramètres : si la batterie est déjà usagée ou si elle est neuve, il faudra adapter le courant de charge par exemple. Pour les batteries usagées, nous développons des indicateurs qui permettent de déterminer leur durée d’autonomie réelle. Ainsi, nous avons pu étalonner « l’ADN » d’une batterie selon son âge.
La méconnaissance de l’usage et de l’état de santé des batteries entraîne leur obsolescence programmée en quelque sorte. Elles sont souvent chargées trop longtemps ou exposées à des températures non adaptées.
Quels sont les secteurs d’application de votre activité ?
Nous travaillons avec des gestionnaires de grands parcs de vélos ou scooters électriques par exemple. Au bout d’un certain temps, les batteries d’un grand parc n’ont plus les mêmes autonomies et au lieu de remplacer les plus usagées, il s’agit de mieux les utiliser. Nous développons également des pistes de travail avec de grands industriels tels que la SNCF ou EDF, qui détiennent de grands parcs de batteries notamment pour la signalisation et la sécurité, ou encore avec des data centers.
En 2019, nous comptons lancer une campagne pour le grand public : nous développons un adaptateur pour améliorer la durée de vie des batteries de téléphones portables. Cet adaptateur, couplé à une application, permettra de définir des paramètres de charge. Par exemple, l’utilisateur pourra brancher son téléphone le soir et définir qu’il devra être chargé à 100 % à son réveil : le courant, la vitesse et le temps de charge seront donc adaptés en conséquence.