Cette mise à jour « fait le point sur les impacts et les pistes d’actions pour réduire cette pollution », explique l’Ademe dans un communiqué. L’Agence préconise, afin de diminuer les émissions de particules et de NOx, de travailler selon trois axes : la réduction du trafic routier, l’action sur les véhicules les plus émetteurs et l’approfondissement de la connaissance pour « orienter au mieux les politiques publiques ». Il s’agit en effet de faire évoluer les « besoins en déplacement », les modes de transport (personnes et marchandises), les types de modalités – afin de favoriser les mobilités douces – ou encore l’organisation de ces mobilités, pour encourager les « systèmes de libre-service, de co-voiturage, d’autopartage, ou la logistique du dernier km », précise l’Ademe.
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Améliorer les connaissances et les tests des véhicules en usage réel
Enfin, l’Ademe souligne dans son avis, l’importance d’améliorer la connaissance autour de ces polluants. « Si l’impact sanitaire des particules, du dioxyde d’azote et de l’ozone est aujourd’hui bien démontré, l’exposition des populations aux particules ultrafines (< 0,1 µm) est encore mal quantifiée et est soupçonnée de produire des impacts sanitaires graves », est-il précisé. Le rôle des aérosols organiques secondaires (AOS) sur la santé et l’environnement est notamment l’un des sujets à approfondir. « L’Ademe soutient également la recherche pour caractériser les émissions en usage réel des véhicules, la qualité de l’air intérieur des véhicules ou encore les émissions de particules émises hors échappement : usure des freins, des pneumatiques et des chaussées, remise en suspension au passage des véhicules..., qui font l’objet d’une préoccupation croissante. »