L’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN) et l’Union nationale des centres permanents d’initiatives pour l’environnement (UNCPIE) annoncent ce mardi 10 avril, renforcer leur travail commun pour lutter contre les nuisances lumineuses.
« L’ANPCEN et l’Union nationale des CPIE ont décidé de renforcer leurs relations et coopérer nationalement et localement de manière privilégiée autour des enjeux de la pollution lumineuse (...), dans le but de renforcer l’impact de leurs actions communes », expliquent l’ANPCEN et l’UNCPIE dans un communiqué. Ainsi, ce partenariat a pour but de renforcer les actions des deux organismes sur la sensibilisation aux enjeux de la pollution lumineuse, de développer des projets communs et la coopération locale, de créer des documents communs, de partager les pratiques adaptées, de créer des recommandations communes, de relayer l’opération nationale « villes et villages étoilés », ou encore de collecter des données sur le terrain.
La présidente de l’ANPCEN, Anne-Marie Ducroux, se « réjouit » de ce partenariat « car nous partageons avec l’UNCPIE et les CPIE, l’intérêt d’une approche globale des enjeux et celui d’une action à la fois nationale et au plus près du terrain. Nous pourrons ainsi conjuguer nos actions notamment en direction des collectivités territoriales et des citoyens ; déjà des coopérations fructueuses prometteuses ont lieu entre nos réseaux ».
En rappelant que « la lumière artificielle la nuit a augmenté de 94 % en 25 ans », l’ANPCEN et l’UNCPIE entend donc, via ce partenariat renforcé, mobiliser et sensibiliser les pouvoirs publics et les citoyens. « Chaque jour, les décisions prises par les acteurs privés des territoires ou par les collectivités locales peuvent contribuer à accroître davantage encore la disparition de l’alternance naturelle du jour et de la nuit, rythme naturel sur lequel l’horloge biologique de tout être vivant, humains et biodiversité, s’est fondé », précisent les deux organismes. Le président de l’UNCPIE, Dominique Larue souligne que ces choix « ont des incidences en termes de biodiversité, de santé, d’économie, de consommation d’énergie » et « représentent de fait un enjeu essentiel pour la transition écologique ».