Alors que la crise des œufs contaminés au fipronil perdure, (sept nouvelles références de muffins et brownies au chocolat de marque Leader Price et Marque Repère importés de Belgique, ont été ajoutés à la liste le 24 août 2017) le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert a officiellement ouvert les premiers ateliers des Etats Généraux de l’alimentation, lors d’une conférence de presse le 28 août 2017. Le premier chantier constitué de sept ateliers et qui durera tout le mois de septembre, concerne la création et la répartition de la valeur.
PUBLICITÉ
L’alimentation durable au cœur de chaîne de valeur ?
Un premier chantier d’importance alors que la majorité des agriculteurs se déclarent très touchés par la crise économique. France Nature Environnement (FNE) estime qu’il est « nécessaire de stabiliser les prix à un niveau suffisant et de rémunérer équitablement les agriculteurs pour qu’ils puissent (…) être en capacité de fournir des produits avec la qualité sanitaire et environnementale nécessaires ». Pour ceci, l’ONG prône la mise en place d’une contractualisation avec les distributions, des entreprises agroalimentaires, ou entre agriculteurs. L’association défend également la restauration collective, qui peut « redynamiser l’activité agricole locale » et sensibiliser à une alimentation durable. La transition vers l’agroécologie que l’ONG défend, passerait notamment par une transparence sans faille sur les modes de production, « par le biais de l’étiquetage ». FNE ajoute qu’il est « nécessaire de réguler les échanges extérieurs sur la base de critères sociaux et environnementaux afin d’éviter une course au prix bas. »
Stéphane Travert a précisé que les mesures prises à la fin des concertations, pourraient se mettre en œuvre sous la forme de textes réglementaires, de lois, ou encore d’ordonnances. Le premier bilan sera dressé par Emmanuel Macron en octobre.