Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Territoires > Un collectif d’avocats s’attaque aux impacts de Linky sur la santé
TERRITOIRES

Un collectif d’avocats s’attaque aux impacts de Linky sur la santé

PUBLIÉ LE 11 AVRIL 2018
E.G
Archiver cet article
Un collectif d’avocats s’attaque aux impacts de Linky sur la santé
Un collectif d’avocats saisit la ministre de la santé, le ministre de la transition écologique et le Premier ministre de recours précontentieux pour la réalisation d’évaluations scientifiques sur les effets des compteurs Linky et des courants poteurs ligne (CPL) sur la santé.

Lundi 9 avril dernier, un collectif d’avocats a décidé de saisir le Premier ministre, la ministre de la santé et le ministre de la transition écologique de recours précontentieux concernant les effets sur la santé des compteurs communicants Linky, déployés en France par Enedis depuis 2016. En plus de ce recours précontentieux, une procédure de référé représentant plus de 3.800 citoyens sera lancée devant 17 tribunaux de grande instance (TGI) le 5 juin prochain, contre les directions territoriales Enedis. Ceci, « afin de ne pas surcharger la juridiction centrale du TGI de Nanterre (Hauts-de-Seine) ».

L’action annoncée ce lundi 9 avril est notamment portée par l’avocate et ancienne ministre de l’environnement Corinne Lepage. Le collectif d’avocats annonce agir au nom de la commune de Bondy (Seine-Saint-Denis), de l’association Stop Linky Drôme Ardèche et de particuliers tels que l’eurodéputée écologiste Michèle Rivasi. Dans l’attente de la réalisation des études scientifiques, le collectif souhaite que « soit ordonnée par arrêté interministériel, la suspension du déploiement des compteurs Linky sur les territoires concernés ».

Une première étude de l’Anses controversée

Pour rappel, une étude de l’Anses datant de décembre 2016 et commandée par la Direction générale de la santé confirmait les conclusions de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) : le rayonnement des ondes électromagnétiques du CPL serait bien en-dessous des normes françaises. Ce rapport estimait en effet le champ magnétique des compteurs Linky à 3,9  Volt/mètre, soit 22 fois moins que le maximum réglementaire, établi à 87 Volt/mètre. Les ondes ainsi émises par le compteur Linky seraient moins nocives que celles d’une plaque à induction. A peine publié, ce rapport avait très vite été accusé de faire le jeu des distributeurs, notamment par l’eurodéputée Michèle Rivasi. Elle dénonçait alors « les limites légales d’exposition aux ondes électromagnétiques, calculées sur des critères purement techniques et non sanitaires ». Elle demandait déjà à ce qu’une étude contradictoire soit menée avec des laboratoires indépendants, « pour affiner les premiers résultats obtenus par l’Anses ».

Un nouveau coup dur pour Linky, après la publication le 7 février dernier du rapport annuel de la Cour des comptes, qui estimait que le déploiement de ces compteurs était bénéfique à Enedis et non aux usagers ; et après la mise en demeure de Direct Energie par la Cnil, pour l’absence de consentement des usagers quant à la collecte des données personnelles de consommation.

A noter que huit millions de compteurs communicants Linky sont d’ores-et-déjà installés. 90% des nouveaux compteurs devraient être déployés d’ici 2021. En 2024, 100% des compteurs électriques français seront remplacés par des compteurs Linky.
Wikimedia Commons
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Zéro artificialisation nette des sols : et si on autorisait le transfert de quotas entre communes ?
Zéro artificialisation nette des sols : et si on autorisait le transfert de quotas entre communes ?
Prévention des risques : le CNPP et l’AFPCNT annoncent un premier partenariat
Prévention des risques : le CNPP et l’AFPCNT annoncent un premier partenariat
Adaptation des villes : Ingérop acquiert la start-up CityClimateX
Adaptation des villes : Ingérop acquiert la start-up CityClimateX
Les zones à faibles émissions sont-elles inéquitables ?
Les zones à faibles émissions sont-elles inéquitables ?
Tous les articles Territoires
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS