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Accueil > Actualités > Biodiversité > Sciences participatives : le nouveau terrain de jeu des applications mobiles pour les naturalistes
BIODIVERSITÉ

Sciences participatives : le nouveau terrain de jeu des applications mobiles pour les naturalistes

PUBLIÉ LE 27 MAI 2016
LA RÉDACTION
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En dix ans les sciences participatives ont séduit les chercheurs - non sans soulever des réticences – et des milliers de citoyens, novices ou amateurs éclairés, sollicités pour le recueil de données. Non sans soulever des réticences (voir notre article dans l'édition du 1er juin 2015). Portés par les possibilités qu'offre Internet, les programmes se sont démultipliés et le champ des possibles s'ouvre un peu plus avec l'éclosion des applications accessibles via un smartphone. La tendance est palpable ailleurs qu'en France : en dehors de nos frontières c'est l'observation des oiseaux qui suscite le plus grand nombre d’applications mobiles faisant appel à la participation citoyenne. Leur atout : elles permettent une saisie des observations en direct sur le terrain, l'accès à un espace personnel pour retrouver ses observations et facilitent leur partage. Faciliter l'accèsLe Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) a ainsi un temps testé (jusqu'en mars 2015) une application baptisée BirdLab, qui associait le public à la collecte d’informations sur les comportements des oiseaux lors du nourrissage hivernal. Les naturalistes amateurs étaient invités à suivre en temps réel les allées et venues d'une vingtaine d'espèces d’oiseaux communs des jardins. Dans la foulée l'établissement lance INPN Espèces, une application qui ne relève pas à proprement parler des sciences participatives mais se présente plus comme un outil de sensibilisation. L'accès aux informations est facilité par l’image et par une géolocalisation possible depuis le mobile. L'application est disponible en deux modes, grand public et expert, et permet en mode hors-connexion de consulter 200 espèces parmi les plus courantes de France métropolitaine, quel que soit le lieu où l’on se trouve. Éviter la routineAu Centre de recherches sur les écosystèmes d'altitude (Crea), autre structure tirant parti des sciences participatives, sa fondatrice Anne Delestrade expliquait à l'occasion d'un article publié l'an dernier le défi que représente l'animation, la fidélisation d'un réseau d'observateurs amateurs. Éviter la routine pour ne pas les faire fuir et attirer de nouveaux contributeurs font partie des enjeux. Ainsi les applications smartphone peuvent contribuer à séduire un public jeune. BioLit, un programme de sciences participatives sur le littoral atlantique, projette d'en lancer une. « Cela facilite la saisie de données, sans besoin de repasser chez soi et donc sans risque d'en oublier », indiquait aussi Laurent Debas, fondateur de Planète Mer, l'association qui porte ce programme. En Méditerranée, Cybelle lance aussi à l'attention des plaisanciers l’application OBSenMER pour alimenter en données une base du même nom. Elle fonctionne en mer « même hors de portée du réseau téléphonique ». Se décline trois niveaux d’utilisation, de débutant à expert. Et son téléchargement est gratuit.Morgan Boëdec
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