Les évaluations effectuées par l’Ifremer concernent environ 200 : 48% des volumes pêchés sont issus de stocks de poissons exploités durablement et 27% sont issus de stocks surpêchés. « Le reste est constitué d’espèces non classifiées ou non évaluées », précise l’Ifremer dans un communiqué.
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L’Ifremer rappelle qu’un stock « est défini comme la partie exploitable d’une espèce dans une zone géographique donnée, les eaux françaises étant découpées en une dizaine de zones ». Exploité durablement, la pression de pêche ne dépasse pas celle permettant d’obtenir le rendement maximal durable, « tout en limitant le risque d’altérer ses capacités reproductrices », est-il précisé. Parmi les stocks surpêchés en 2018, on trouve notamment le cabillaud en mer du Nord et en mer Celtique, ou encore le bar. « En Méditerranée, la situation reste globalement préoccupante, avec peu de stocks évalués et plus d’espèces surpêchées (le merlu par exemple) que bien exploitées (comme le thon rouge) », alerte l’Ifremer.
Les stocks en situation favorable en 2018 sont également soulignés : la baudroie blanche en mer Celtique et dans le golfe de Gascogne ; la coquille Saint-Jacques, « qui fait l’objet d’un suivi particulier en baie de Seine et en baie de Saint-Brieuc », est-il précisé ; la sole ; ou encore le merlu dans le golfe de Gascogne.