A partir de ce mercredi 20 mars, le Muséum national d’histoire naturelle lance un nouveau observatoire de sciences participatives intitulé « Plages vivantes », qui a pour objectif de mieux comprendre le fonctionnement de l’écosystème des hauts de plages.
Dans le cadre de son programme de sciences participatives Vigie-Nature, le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) lance un nouvel observatoire : « Plages vivantes » a pour but de « mieux comprendre le fonctionnement de l’écosystème des hauts de plages (…) étroitement lié aux algues déposées sur les plages », précise le MNHN dans un communiqué.
Un habitat écologique soumis à des pressions
Les volontaires pourront participer à des protocoles de suivis scientifiques sur la façade Manche-Atlantique, et ainsi « découvrir la diversité de la laisse de mer, être sensibilisés au fonctionnement et aux enjeux de conservation de cet écosystème, et aider à l’amélioration des connaissances pour mieux préserver le littoral », est-il précisé. Les débris d’origine végétale (algues, plantes marines) et animale déposés sur le haut des plages constituent cette « laisse de mer ». « Ces laisses accueillent une diversité d’espèces dont certaines rares et emblématiques tels que les oiseaux et les invertébrés. Elles alimentent aussi les plantes du haut de grève qui contribuent au maintien du trait de côte », explique le MNHN. Mais cet habitat est soumis à la pollution, à l’eutrophisation des eaux ou aux changements climatiques, « qui modifient sa composition, son fonctionnement et sa dynamique naturelle », indique le Muséum.
Ainsi, le premier protocole de « Plages vivantes » s’intitule « Alamer » (Algues de la laisse de mer). Il consiste à étudier le volume et la composition des algues des laisses de mer à l’échelle du littoral de la Manche et de l’Atlantique. « À terme, l’objectif de ce programme est d’étudier les fonctionnalités de l’écosystème des hauts de plages dans sa globalité », précise le MNHN.