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Accueil > Actualités > Biodiversité > L'Ifremer développe de nouvelles balises pour étudier les comportements des tortues marines
BIODIVERSITÉ

L'Ifremer développe de nouvelles balises pour étudier les comportements des tortues marines

PUBLIÉ LE 4 NOVEMBRE 2019
E.G
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L'Ifremer développe de nouvelles balises pour étudier les comportements des tortues marines
L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) développe une nouvelle génération de balises afin de suivre deux espèces de tortues dans l’ouest de l’océan Indien.

Dans le cadre des projets pIOT (pilot projet for Indian Ocean sea turtles) et iOT (Indian Ocean sea tutles), l’Ifremer développe une nouvelle génération de balises afin de suivre et mieux connaître les habitats de deux espèces de tortues marines : les tortues vertes, Chelonia mydas, et imbriquées, Eretmochelys imbricata. « Face au manque de connaissances scientifiques sur la vie des tortues marines, le Plan national d’action en faveur des tortues marines des territoires français du sud-ouest de l’océan Indien (2015-2020) a fixé comme priorité de recherche l’identification des habitats fonctionnels des jeunes individus et leur utilisation », rappelle l’Ifremer dans un communiqué. Ces informations ont pour but de définir des mesures de conservations des tortues.

Huit balises déployées

« L’un des moyens pour identifier les mouvements des tortues marines était jusqu’à présent l’utilisation de balises dites Argos fixées sur leurs carapaces, avec transmission des données par satellite », explique l’Ifremer. Mais chaque balise coûte environ 4.000 euros. Dans le cadre du projet iOT, les chercheurs ont développé des balises plus petites et moins chères (environ 100 euros), qui sont néanmoins plus précises. En avril 2019, elles ont été déployées pour la première fois sur l’île Europa.

« C’est l’un des plus importants sites de reproduction des tortues vertes du monde. Nous y avons installé cinq stations de réception et marqué huit jeunes tortues vertes », précise Sylvain Bonhommeau, chercheur en écologie marine à l’Ifremer et responsable des projets pIOT et iOT. « Une fois la position exacte d’une tortue connue grâce à ces nouvelles balises, il s’agit de la superposer avec les cartes des habitats que les scientifiques établissent actuellement à partir d’images de télédétection aériennes et satellites », ajoute-t-il. Mais également d’analyser la dynamique spatiotemporelle des tortues.
Eretmochelys imbricata / DRVIP93 / Wikimedia commons
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