Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Biodiversité > Un premier fonds biodiversité dédié à l’éolien en mer
BIODIVERSITÉ

Un premier fonds biodiversité dédié à l’éolien en mer

PUBLIÉ LE 4 JUIN 2024
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Un premier fonds biodiversité dédié à l’éolien en mer
Crédits : @Adobe Stock
Ce premier fonds biodiversité s’inscrit dans le cadre des objectifs de la loi énergie-climat de 2019. Il doit permettre de financer des projets en faveur de la connaissance des milieux et de la protection des écosystèmes concernés par les projets éoliens. 

Doté de 30 millions d’euros, ce premier fonds biodiversité doit financer des initiatives pour améliorer les connaissances sur les milieux naturels et la biodiversité concernée par le projet du parc éolien en mer Manche Normandie et des actions en faveur de la préservation des milieux.

Abondé par Eoliennes en Mer Manche Normandie et géré par l’agence de l’eau Seine-Normandie, le fonds est destiné à la zone qui s’étend de la Baie du Mont Saint-Michel à la frontière belge, avec une attention particulière portée à la Baie de Seine.

Des actions prioritaires ont été identifiées :

- la préservation de l’avifaune, des mammifères marins, de l’ichtyofaune pouvant traverser la zone du projet, ainsi que de la flore située sur le projet ou à proximité,

- l’analyse des effets cumulés à plus large échelle, c’est-à-dire la façon dont les activités maritimes existantes et le développement des parcs éoliens  sont susceptibles d’impacter les écosystèmes marins en Baie de Seine et à l’échelle de la façade, notamment sur le long terme,
 
- l’étude des changements d’habitats potentiellement impactés par le projet, pour mieux appréhender les fonctions écologiques liées à la présence du projet et d’autres infrastructures en mer : effet récif, relai de dispersion d’espèces non indigènes, effet réserve et comprendre si la présence de plusieurs parcs (et autres infrastructures en mer) peut in fine modifier les habitudes de vie des espèces en baie de Seine,
 
- des expérimentations ou des actions de restauration ou de préservation des habitats marins pour augmenter la résilience des écosystèmes face au changement climatique.

La gouvernance du fonds prévoit des appels à projets successifs ciblant principalement les acteurs scientifiques et économiques de la baie de Seine, avec un premier lancement prévu pour fin 2024.

Ce nouvel outil de financement qui s’inscrit dans le cadre des objectifs de la loi énergie-climat de 2019. D’autres fonds de ce type sont prévus sur ce modèle par les cahiers des charges des futurs projets éoliens en mer français (Sud Bretagne, Méditerranée …).
 
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Devenez la capitale française de la biodiversité !
Devenez la capitale française de la biodiversité !
COP 14 sur les espèces migratrices : adoption d'un plan d'action stratégique
COP 14 sur les espèces migratrices : adoption d'un plan d'action stratégique
La pêche durable peine à s'imposer, note l'Ifremer
La pêche durable peine à s'imposer, note l'Ifremer
Restauration de la nature : la loi européenne adoptée de justesse (et définitivement)
Restauration de la nature : la loi européenne adoptée de justesse (et définitivement)
Tous les articles Biodiversité
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS