varie entre un et quinze ». Les organismes de 200 à 550 salariés (45 % du total) en comptent généralement deux ou trois, qui occupent d'autres fonctions en complément. Selon les cas, ils sont rattachés aux directions technique, environnement ou encore maintenance. La présence d'un responsable énergie ayant l'écoute du directeur général, pour intervenir de manière transverse dans l'organisation, semble, en revanche, nettement plus rare ! Pour aider à convaincre des collègues de modifier un procédé ou de revoir leurs critères d'achat, la norme Iso 50001 propose une démarche qui a fait ses preuves : le calcul systématique des retours sur investissement. « Bien sûr, il faut acquérir les compétences pour établir les plans de mesurage, leur exploitation et les améliorations qui en découlent », précise le responsable d'une entreprise certifiée. Tous ces retours d'expérience prouvent que les arguments présentés lors de la l'on est en droit de se poser, notamment parce que 93 % des structures qui se lancent avaient déjà déployé auparavant un autre système de management. Elles disposaient donc déjà, par exemple, de procédures internes pour gérer les dysfonctionnements. En outre, celles qui étaient certifiées Iso 14001 – soit 89 % du panel – ont pu adapter la composante énergétique de la norme de management environnemental. Malgré quelques nouveaux visages, il reste donc à savoir si les organismes n'ayant jamais fait le pari de la certification auront autant de facilités à créer leur système de management de l'énergie. Reste surtout à les convaincre de suivre le mouvement. L'obligation faite aux grandes entreprises de réaliser un audit énergétique avant la fin de l'année, en application de la directive 2012/27/EU, semble à ce titre une belle opportunité à saisir pour les spécialistes du management énergétique.