Pour améliorer la qualité de l'air, les utilisateurs peuvent rouler à voler. Crédits : Karl Egger/Pixabay
Atmo Auvergne-Rhône-Alpes lance Air’Attitude. Une plateforme collaborative et gratuite pour encourager les citoyens à agir pour améliorer la qualité de l’air par différentes actions.
Chaque action compte... Tel est le credo de la nouvelle plateforme gratuite Air’Attitude. Accessible aux citoyens comme aux entreprises et collectivités locales, elle permet de visualiser, de référencer des actions et de découvrir leur impact sur la qualité de l’air et la consommation d’énergie. Développé par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes et soutenu par la Région, la DREAL et l’ARS, ce service a pour l’objectif de créer une véritable communauté de citoyens engagés en faveur de la qualité de l’air et de l’environnement.
Concrètement, une fois que le compte de l’utilisateur est créé gratuitement, cet outil permet de consulter les différentes initiatives qui sont en cours sur toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, de partager son engagement et son action. Chaque opération proposée sur la plateforme est ensuite évaluée, pour mesurer son efficacité, son impact collectif et individuel sur l’environnement.
Jusqu’à présent, la plateforme compte 558 participations citoyennes et 132 actions de la part des organisations. Elle recense différentes actions comme se rendre au travail en vélo, être vigilant aux produits d’entretien et de trier les déchets.
Trois critères d’évaluation
Atmo Auvergne-Rhône-Alpes et d’autres experts partenaires calculent l’impact de chaque action en fonction de trois critères : les quantités de polluants atmosphériques, la réduction des gaz à effet de serre et de la consommation d’énergie évitées.
Les utilisateurs du site suivront ainsi les actions individuelles ou collectives selon leur évaluation. Ils pourront également les soutenir en attribuant la mention « j’aime ». L’idée est de partager à une grande échelle les initiatives personnelles et collectives en faveur de l’environnement et de s’en inspirer. « Quand un citoyen agit en faveur de la qualité de l’air, il doit pouvoir marquer son engagement pour une action, savoir qu’il n’est pas le seul à agir, connaître l’impact de son action à titre individuel mais aussi au niveau collectif », peut-on lire dans un communiqué.