L’Université Paris-Saclay et la société Elogen, spécialisée dans la conception et l’assemblage d’électrolyseurs, ont signé le vendredi 03 décembre une convention de collaboration dans le domaine de l’électrolyse PEM (Membrane Échangeuse de Protons). Celles-ci mettront en commun leurs savoir-faire pour la production à grande échelle de l’hydrogène bas carbone via cette technologie prometteuse.
Elogen et l’Université Paris-Saclay franchissent une nouvelle étape dans leur partenariat initié il y a près de vingt ans. La nouvelle convention de collaboration, signée le vendredi 03 décembre, vise à mettre en commun les moyens et ressources techniques autour d’un seul programme de recherche consacré à l’électrolyse PEM.
A la pointe de la recherche mondiale, l’Université Paris-Saclay dispose de compétences reconnues dans le domaine des procédés chimiques et électrochimiques, plus précisément dans la science des matériaux et dans le domaine de l’électro-catalyse. « Ces savoir-faire viendront compléter ceux des équipes R&D d’Elogen, pour repousser, ensemble, les frontières technologiques et accélérer l’optimisation de l’efficacité des électrolyseurs PEM. Cette efficacité des électrolyseurs constitue un paramètre essentiel au moment où la baisse du coût de production de l’hydrogène devient critique pour permettre l’essor de la filière hydrogène en France et en Europe », indique Jean-Baptiste Choimet, directeur général d’Elogen, dans un communiqué.
Vers un laboratoire commun
Les étudiants de Paris-Saclay prendront part à cette collaboration en travaillant sur des projets de recherche. Les différents acteurs de l’Université et Elogens bénéficieront d’un accès partagé aux matériels Recherche & Développement des parties, notamment au sein de la plateforme expérimentale de l’Institut de Chimie Moléculaire et des Matériaux d’Orsay.
Cette collaboration prendre également la forme d’une participation conjointe à des programmes de recherche doctorale financés par l’Association nationale de la Recherche et de la Technologie, notamment les thèses CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche). Enfin, les deux entités envisagent de créer un laboratoire commun disposant d’effectifs partagés pour le développement de cette technologie prometteuse dédiée à la production de l’hydrogène vert.
« L’expertise de nos chercheurs ainsi que les outils de caractérisation de pointe disponibles au sein de la plateforme expérimentale de l’ICMMO, devraient permettre des avancées majeures, dans une relation de confiance sur le long terme. Ce partenariat contribuera également à la formation de nos étudiants en les plaçant face aux questions scientifiques et techniques de l’application à grande échelle de l’électrolyse PEM », conclut Sylvie Retailleau, présidente de l’Université Paris-Saclay.