L’objectif de ce retour en arrière est de se préparer à une éventuelle détérioration de la situation qui pourrait poser des difficultés dans la distribution de l’eau potable. Le ministère de l’Ecologie a par ailleurs activé début juin une cellule de coordination nationale au sein du réseau d’observation des rivières sensibles à l’assèchement, sur l’ensemble du territoire. Les années précédentes, elle n’était activée qu’à la demande des départements, et sans faire l’objet de remontées d’information centralisées. Le Sud-Est épargné En juin, les précipitations quasi normales sur la première quinzaine ont apporté une accalmie relative sur le front de la sècheresse mais ne sont pas suffisantes pour y mettre fin. 58 départements sont toujours concernés par des mesures de restrictions d’eau, annonce le ministère. Au cours du mois de mai, le niveau des nappes a augmenté pour 3% d'entre elles, il est en baisse relative pour 88% et stable pour les 8% restants, note le BRGM dans son dernier bulletin mensuel. Par ailleurs, au 1er juin 2011, la plus grande majorité des réservoirs (79%) affichait un niveau inférieur à la normale, le niveau étant égal à la moyenne pour 12 % d’entre eux et supérieur à la moyenne pour les 9 % restants. Le niveau des aquifères est inférieur à la normale sur la plus grande partie du Bassin parisien et dans le Sud-Ouest pour plusieurs grands aquifères. Seuls les secteurs du Sud-Est du pays (Région Languedoc-Roussillon) présentent des niveaux plus favorables.Le point du ministère de l'Ecologie sur la situation sécheresse