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EAU

Artémis fait bonne chasse à l'innovation

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2011
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Loin d'être une énième liste à la Prévert, l'initiative du Projet Artemis, une société nord-américaine de consultants spécialisée dans le gestion de l'eau, préfigure les évolutions technologiques qui se dessinent pour les services d'eau et d'assainissement. Elle récompense de jeunes ou petites entreprises du monde entier, dont le chiffre d'affaires est inférieur à 25 millions de dollars. Premier constat : l'innovation est à chercher outre-Atlantique, puisque sur 50 entreprises primées, 31 sont originaires des États-Unis et 7 du Canada, tandis qu'Israël en compte 7, l'Europe 4 et l'Australie 1. Les thématiques se répartissent entre les technologies de traitement des eaux usées et de production d'eau potable (31 entreprises), les solutions pour les infrastructures (18) et, enfin, la valorisation des eaux usées (9). Le cas de la société israélienne Emefcy permet de mesurer ce bouillonnement d'innovation. Elle utilise l'électrochimie pour traiter les eaux usées. « Notre procédé EBR - pour Electrogenic Bioreactor, c'est-à-dire une pile microbiologique - ne consomme pas d'énergie ; mieux, il produit la moitié de celle qui aurait été nécessaire à un traitement biologique classique, ce qui débouche sur un bilan énergétique de + 150 % », explique Eytan Levy, P-DG d'Emefcy. De plus, le volume de boues est réduit de 80 %. « EBR convient mieux aux eaux usées industrielles, mais notre procédé pour les eaux usées municipales permet d'atteindre aussi l'autonomie énergétique. » Le retour sur investissement est estimé entre quatre et cinq ans. Veolia Eau a déjà signé un partenariat avec cette entreprise, tandis que General Electric vient de prendre une participation dans son capital. Autre société primée : Enbala Power Networks. Sa technologie pour smart grids - réseaux électriques intelligents - est actuellement déployée sur le réseau de la province canadienne de l'Ontario afin de réguler l'offre et la demande en électricité. Concrètement, Enbala Power Networks a conclu un accord avec l'opérateur du réseau. Il propose de rémunérer les gros consommateurs d'électricité parmi lesquels figurent les usines d'eau et d'assainissement, les sites gourmands en énergie en raison de leur système de production de froid ou de leur ventilation industrielle, ainsi que les grands industriels utilisant des presses, séparateurs ou broyeurs et susceptibles de fournir des capacités de stockage de l'énergie. « On identifie ces grands consommateurs et on utilise leur degré de flexibilité en s'appuyant sur notre système automatisé fonctionnant en temps réel », explique Ron Dizy, président et CEO d'Enbala. Par exemple en remplissant les réservoirs utilisés pour la distribution de l'eau lorsque la demande en électricité est faible. Les industriels sont bien évidemment rémunérés pour ce service. Le coût de leur raccordement au système d'Enbala est d'environ 25 000 dollars. Dernier cas intéressant, celui du néerlandais Voltea, qui mise sur la déionisation pour dessaler l'eau ou recycler les eaux usées. Sa technologie CapDI repose sur l'utilisation de plusieurs membranes sélectives d'ions et d'un courant électrique. Elle isole les ions en les faisant passer à travers les membranes et fournit une eau déionisée. Un projet est notamment en cours à la station d'épuration de Harnaschpolder, près de Delft, pour retenir les ions Na+, Cl-, et SO4- qui empêchent d'utiliser les eaux en sortie de station pour arroser les cultures sous serres avoisinantes.
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