Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Eau > À Obernai, choucroute et bière s'accommodent au biogaz
EAU

À Obernai, choucroute et bière s'accommodent au biogaz

PUBLIÉ LE 1er NOVEMBRE 2011
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Entrée en service fin octobre près d'Obernai (Bas-Rhin) via un investissement de 23 millions d'euros HT, la nouvelle station d'épuration de l'Ehn peut encaisser des variations de charge exceptionnelles. Elle a été conçue pour dépasser huit mois sur douze une valeur plancher de 60 000 EH avec des pics à 202 500 EH. Le plus célèbre des plats alsaciens en est la cause : les choucroutiers viendront y écouler leurs effluents. « Alors qu'ils se concentrent dans un rayon de 2 à 5 kilomètres, ils parcouraient jusqu'à présent 35 kilomètres en camion-citerne pour se rendre à la station de Strasbourg », souligne Anne Roth, directrice du Sivom du bassin de l'Ehn. Conceptrice, constructrice (via le groupement conduit par France Assainissement) et désormais exploitante, Lyonnaise des eaux trouve dans ce projet l'occasion de développer une vitrine de la gestion d'effluents spéciaux, de fort volume et à haute charge organique. Son prétraitement par méthanisation en phase anaérobie procurera un abattement de 90 % qui amènera la DBO à un plafond de 840 kilos par jour, acceptable pour la partie classique de la station. « Un point clé a été la maîtrise de l'impact biologique du sel, utilisé en grande quantité pour la choucroute », souligne Anne Roth. La valorisation énergétique se veut également de référence. Deux sources de biogaz - la méthanisation amont et la digestion des boues - se combineront pour chauffer la station et produire de l'électricité par cogénération. Lyonnaise des eaux peut capitaliser sur l'expérience de la station toute proche dédiée aux Brasseries Kronenbourg (350 000 EH), dont elle a pris l'exploitation depuis trois ans. Les eaux usées chargées de drêches et levures y génèrent 16 000 MWh de biogaz, de quoi fournir 14 % de l'énergie de la brasserie, la plus importante d'Europe. En augmentant le taux de valorisation du biogaz de 85 à 100 %, Kronenbourg compte même couvrir 18 % de ses besoins énergétiques dans les deux ans.
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
L’assainissement aux filtres de l’expertise
L’assainissement aux filtres de l’expertise
Enquête/3 | Feux de forêt et contrôle des hydrants : l’eau perdue réduite de plus de 50 %
Enquête/3 | Feux de forêt et contrôle des hydrants : l’eau perdue réduite de plus de 50 %
Tamponnement de l’eau pluviale en milieu contraint
Tamponnement de l’eau pluviale en milieu contraint
Un accompagnement aux communes littorales pour la mise en place de la Reut
Un accompagnement aux communes littorales pour la mise en place de la Reut
Tous les articles Eau
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS