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EAU

Le vieux Rhône retrouve de la profondeur

PUBLIÉ LE 15 FÉVRIER 2012
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
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Les lônes ont été comblées au fil des années en raison des aménagements mis en place sur le fleuve, et en particulier des barrages hydroélectriques. Ces derniers ont réduit le débit dans le lit historique du fleuve de 1000 m3/seconde à 10 ou 20 m3/seconde, diminuant le charriage des sédiments et provoquant leur accumulation tant dans le lit principal que dans les bras secondaires. De 4 à 100 jours en eau L’objectif des travaux sur la lône dite du Noyer, située près de Péage-du-Roussillon, est d’extraire près de 10 000 m3 de sédiments accumulés dans cette lône afin de "recréer une lône courante avec des profils diversifiés et des milieux de vie intéressants pour les espèces remarquables, comme des amphibiens ou des libellules", explique Patrice Pautrat, chargé de mission à l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse (AE RM&C). L’eau devrait revenir dans la lône quelque cent jours par an, contre moins d’une dizaine aujourd’hui. 526 000 €C'est le début des travaux de restauration écologique entrepris sur le fleuve dans le cadre du premier contrat de projet du plan Rhône (2007-2013). Ce dernier a fait de la restauration du tronçon de 12 km situé entre Peyraud et Salaise-sur-Sanne, où se trouve la lône du Noyer, un objectif prioritaire. L’opération, hors études, coûtera 526 000  € - sur un budget total du plan Rhône de 680 millions d’euros. Les travaux seront financés à 60% par la région grâce à des fonds européens Feder. 15% seront apportés par l’AE RM&C, 20% par la Compagnie nationale du Rhône (qui exploite la centrale hydroélectrique de Sablons située sur ce tronçon et qui assure le rôle de maître d’ouvrage du projet), 5% par le Syndicat mixte du Rhône court-circuité Loire Ardèche Isère Drôme.Augmentation du débit réservéUne autre lône située sur le même tronçon du fleuve devrait faire l’objet de travaux similaires à l’hiver 2012-2013, et des projets sont lancés pour une dizaine d’autres lônes. "Cette restauration entre dans un projet plus global. Ainsi, en 2014, sur ce secteur le vieux Rhône recevra un débit réservé de 50 à 125 m3/seconde, contre 10 à 20 m3/seconde aujourd’hui. Dans le même temps, une restauration de la continuité piscicole est engagée sur le seuil de Peyraud", détaille Patrice Pautrat. Autant de projets qui contribuent à la trame verte et bleue de la région.
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