« L'eau en régie coûte moins cher. La gestion publique, si elle est bien faite, c'est la gestion privée moins les bénéfices de la compagnie privée », a plaidé devant l'AFP Henri Emmanuelli, le président du conseil général des Landes, à Mont-de-Marsan. Treize collectivités et syndicats d'eau (dont Eau de Paris, Annecy, Besançon, Grenoble …) ont créé, en juillet, le réseau des gestionnaires publics de l'eau, l'Alliance France eau publique, hébergée par la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR). Objectif :fournir aux élus locaux, grâce à différentes actions (audits croisés, référentiels communs, partenariats…), informations et assistance technique pour revenir en gestion publique. Même volonté pour l'Île-de-France, qui vient d'officialiser son projet de création d'Espace public régional de l'eau. Une petite vingtaine de collectivités volontaires participeront ainsi à une étude d'un an et demi qui doit être lancée avant la fin de l'année. Celle-ci se penchera de manière originale sur trois volets :état des lieux patrimonial, mode de facturation et pratiques environnementales des services. « Les collectivités franciliennes se posent beaucoup de question sur le retour en régie, il faut les éclairer. Et, a minima, pouvoir les inciter à mieux maîtriser la gestion de leur service », souligne Hélène Gassin, vice-présidente de la Région.
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