Dans les Deux-Sèvres, deux syndicats des eaux et une société publique locale ont signé avec l'agence de l'eau Loire-Bretagne cinq contrats de territoire, afin de lutter contre les pollutions diffuses et protéger les captages prioritaires. 10 millions d'euros, entre 2014 et 2018, seront mobilisés sur douze captages. Ces captages produisent 16 millions de m3 /an au profit des syndicats des eaux du Sertad et du Val de Thouet, et de la société publique locale des eaux du Cébron. Cinq secteurs sont concernés pour une superficie d'environ 900 km2 . Pour quatre d'entre eux, il s'agit du renouvellement d'un précédent contrat couvrant la période 2007-2013, qui a permis de stabiliser les concentrations en nitrates. « On écrête les pointes, mais on ne parvient pas à inverser la tendance. L'enjeu principal est l'amélioration et le changement des pratiques agricoles pour réduire les pollutions par les pesticides et les nitrates », note Olivier Raynard, directeur de la délégation Poitou-Limousin de l'agence de l'eau Loire-Bretagne. Nouveauté de ces seconds contrats : la mise en place de conseils collectif et individuel pour inciter à la mise en place de systèmes à bas niveaux d'intrants, et à une conversion à l'agriculture biologique.
L'agence de l'eau Loire-Bretagne compte 128 aires d'alimentation de captages prioritaires, sur environ 5 600 captages dans l'ensemble du bassin. Fin 2013, 81 programmes d'actions ont été engagés, et 16 doivent démarrer en 2014. Enfin, des études sur 27 aires sont en cours. SL