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Accueil > Actualités > Eau > DES GAMMES ÉLIGIBLES AUX CERTIFICATS D'ÉCONOMIES D'ÉNERGIE
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DES GAMMES ÉLIGIBLES AUX CERTIFICATS D'ÉCONOMIES D'ÉNERGIE

PUBLIÉ LE 1er JUIN 2014
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Sulzer, fabricant spécialiste des systèmes de pompage depuis 1834, a développé ses gammes pour anticiper les besoins futurs des clients. Les coûts de l'énergie ne vont pas baisser, l'amélioration énergétique devient contraignante, l'eau usée n'est plus ce qu'elle était (les lingettes sont apparues), la consommation d'eau diminue, les modes d'exploitation se modifient. Tous ces éléments font que les systèmes deviennent plus coûteux à gérer. Le poste énergétique est celui sur lequel de nombreux gains sont possibles en utilisant des technologies moins énergivores. Dans ce contexte, le système français des certificats d'économies d'énergie (CEE), qui traduit les directives européennes 2005/32/EC et 2009/125/ CE, est vertueux. Il pousse à l'installation de matériels énergétiquement efficaces. Le CEE est un bien « meuble », censé représenter, en kWh cumac (cumulé et actualisé), le montant d'économie d'énergie permis par l'introduction d'une technologie. Ces CEE sont développés au sein de l'Association technique énergie environnement (ATEE) qui regroupe des obligés, des fabricants, des institutions comme l'Ademe et le Pôle national des certificats d'économie d'énergie (PNCEE). La Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC) les publie au Journal officiel. Tous les producteurs d'énergie sont des « obligés » qui doivent collecter un montant de certificats proportionnel à l'énergie qu'ils ont produite. Les obligations ont porté, entre 2006 et 2009, sur la collecte de 54 TWh de CEE, entre 2010 et 2013, sur 345 TWh et entre 2015 et 2017, sur 600 TWh minimum. Le secteur du bâtiment a réalisé 80 % des demandes, mais l'industrie dans son ensemble doit réaliser que ces obligations d'économie d'énergie rendent possible une diminution des coûts de production et une amélioration de l'outil. L'introduction de matériel efficace se justifie sur des périodes courtes si on prend soin d'utiliser le dispositif actuel. La valorisation des certificats ne couvre pas le surcoût de prix d'achat, mais elle diminue la durée du retour sur investissement. Les CEE ne sont donc justifiés que si l'investissement est prévu dans l'optique de l'amélioration énergétique. Lorsque l'on n'est pas un obligé, il est nécessaire d'en trouver un souhaitant valoriser un certificat, par exemple son fournisseur d'énergie. Mais un marché existe, et des acteurs privés facilitant leur obtention en ont fait leur métier. Conscient des enjeux du marché français, Sulzer participe à la révision des CEE au sein de l'ATEE. De nouveaux certificats sont étudiés, proposés, et validés lors des séances de groupe de travail comprenant au moins un obligé et deux fabricants. La technologie est présentée ainsi que ses avantages. Seules des technologies non brevetées (où il existe une concurrence) peuvent être promues. Les performances sont étudiées sur la moyenne de ce que les fabricants savent réaliser, et un calcul de moyenne de gain est réalisé. Celui-ci peut être pondéré en fonction de divers facteurs (zone climatique pour la récupération de chaleur, par exemple), et une fiche de calcul est proposée. Le temps d'obtention d'un certificat est très variable, mais il peut difficilement être inférieur à 6 mois. À partir de 2009, Sulzer est arrivé sur le marché de l'assainissement avec les gammes ABS EffeX de pompes immergées, d'agitateurs immergés et de compresseur d'air. Ces gammes visent à créer de nouveaux standards pour les 10 ans à venir. En 2009, des moteurs IE3 ont été introduits sur les pompes d'assainissement XFP (du DN80 au DN400), les rendant éligibles au certificat IND-UT-23. En 2010, pour les agitateurs rapides, Sulzer a introduit les moteurs IE3 à 1 500 et 1 000 t/min. Pour les vitesses de rotation plus faibles, le choix s'est porté sur le moto-variateur à aimants permanents (PMM) très performant en termes de rendement. Ces agitateurs sont éligibles au certificat IND-UT-23 (IE3) ou au certificat IND-UT-14 (PMM). En 2011, pour les agitateurs lents (la gamme XSB jusqu'à 2,75 m et 7,5 kW), l'hélice et le réducteur ont été repensés afin d'obtenir la meilleure efficacité possible. Éligibles au certificat IND-UT-23, ils se sont également vus adjoindre les moteurs IE3. En 2012, Sulzer a également complété sa gamme de turbocompresseur sur palier magnétique (la gamme HST). Ils permettent des économies d'un quart de la consommation énergétique du poste, et sont éligibles au certificat IND-UT-14. Sur les stations d'épuration de Troyes (Veolia) et de Laon (Suez), cette nouvelle génération de turbocompresseurs a été installée fin 2013, et permis un gain énergétique face à l'ancienne technologie (roots) supérieur à 25 %. L'obligation de ne commercialiser que des moteurs dont le rendement soit égal ou supérieur aux rendements IE3 arrivera en 2017, quelle que soit la puissance du moteur asynchrone. À partir de ce moment, la délivrance de CEE ne sera plus possible car le système est prévu pour subventionner ce qui n'est pas encore obligatoire. Les moteurs des pompes d'assainissement ne sont pas encore concernés par l'imposition du rendement IE3. Tout dépend du résultat de l'étude en cours dans le cadre de la directive Ecodesign. Cependant, si le montant d'économie estimé à l'échelle de l'Europe n'est pas suffisant, il n'y aura pas de règlement contraignant. Alors que le prix d'achat d'un moteur ne représente que 4 % de son coût sur sa durée de vie, gagner quelques pourcents de rendement serait déjà une opération rentable.
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