Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Eau > Des hélicoptères pour recenser l'eau des îles
EAU

Des hélicoptères pour recenser l'eau des îles

PUBLIÉ LE 1er JUIN 2014
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM) lance une campagne de mesures géophysiques aéroportées, en hélicoptères, pour cartographier le sous-sol de l'île de La Réunion. Objectifs : mieux connaître les ressources en eau, mais aussi détecter les intrusions d'eau salée dans les nappes phréatiques. Outre l'accès à des zones très difficiles, les mesures aéroportées offrent une vision globale de toute une région, pour un coût au kilomètre carré très faible. Plus de 10 000 kilomètres de vol sont ainsi prévus, couvrant l'ensemble de l'île, à l'exception des zones urbaines. Les lignes de vol sont espacées de 400 mètres, sauf dans les zones d'intérêt particulier, où le maillage est resserré. Ce projet est mené avec l'aide de la société SkyTEM, pour un montant de 2,4 millions d'euros. Des campagnes similaires avaient été menées à Mayotte en 2010, puis à la Guadeloupe et la Martinique en 2013. Deux types d'investigation sont possibles depuis un hélicoptère. Les mesures magnétiques analysent les variations naturelles du champ magnétique terrestre, localement modifié par les roches situées en « surface » (jusqu'à plusieurs kilomètres de profondeur tout de même). On peut ainsi repérer les discontinuités, les failles et autres accidents géologiques. Les mesures électromagnétiques, quant à elles, consistent à envoyer un signal électromagnétique qui interagit avec les roches, jusqu'à 200 mètres de profondeur. Cette technique apporte des informations sur la résistance électrique des zones analysées, qui nous renseigne sur la nature et la porosité des roches, la présence d'eau, et plus particulièrement la présence d'eau salée. Le premier objectif est d'améliorer les connaissances sur les ressources en eau. Les chercheurs ont ainsi compris pourquoi, à Mayotte, deux forages situés de chaque côté d'une crête, avaient des rendements très différents. L'imagerie électromagnétique a montré que le puits le plus productif se situait près d'une coulée de lave relativement récente, poreuse, dans laquelle l'eau circule facilement. Au contraire, le puits peu productif se trouvait dans une formation géologique altérée. Ces mesures aident également à mieux gérer les ressources. « À Mayotte, nous avons cartographié la présence d'eau salée en trois dimensions, indique Bertrand Aunay, chercheur au BRGM à Sainte-Anne. De même, les premiers tests réalisés à La Réunion montrent que l'on repère bien les intrusions salines dans les aquifères d'eau douce. Cela permettra de ne pas surexploiter ces derniers. » Autre objectif : localiser les aquifères d'altitudes, où l'eau est moins polluée qu'en plaine. Le traitement des données obtenues pour la Guadeloupe et la Martinique est en cours.
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Les rencontres : Groupe Everwatt, l'autoconsommation collective en action
Les rencontres : Groupe Everwatt, l'autoconsommation collective en action
Des jardins de pluie pour infiltrer
Des jardins de pluie pour infiltrer
Inauguration de la plus grande unité de production de biométhane issu de l’assainissement en France
Inauguration de la plus grande unité de production de biométhane issu de l’assainissement en France
La CACG devient Rives & Eaux du Sud-Ouest
La CACG devient Rives & Eaux du Sud-Ouest
Tous les articles Eau
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS