Fondée en 2010, la société française voulait lever les fonds nécessaires à la construction des premières unités de production de son biocide biologique destiné au traitement de l’eau. Concentrée sur la R & D ces dernières années, en engageant près de 2 millions d’euros depuis 2012, Amoéba a déjà obtenu les autorisations nécessaires pour lancer son produit. Elle a aussi signé deux accords de distribution avec Earthwise aux États-Unis et Magnus et au Canada. Afin d’accélérer le déploiement de sa solution sur le marché, la société a choisi de s’appuyer sur les groupes spécialisés dans le traitement de l’eau. Des contacts avancés seraient en cours avec treize autres distributeurs potentiels. Les sites envisagés pour la fabrication seront mis en service au fur et à mesure de la demande. En 2017, Amoéba table sur deux usines en Europe et deux en Amérique du Nord, avant de doubler sa capacité en 2018. Le coût de construction de chaque ligne de production est estimé à 2 millions d’euros. Ses besoins d’investissement s’élèvent donc à 16 millions.Son introduction en Bourse a rencontré un succès plus large qu'attendu. La demande a atteint 13,8 millions d'euros, alors que l'offre initiale était de 11,5 millions. Les dirigeants d'Amoéba ont donc décidé d’étendre l’offre à 13,2 millions d'euros. L'entreprise se focalise d'abord sur les tours aéroréfrigérantes. Sur un marché des biocides chimiques de 21 milliards d’euros, Amoéba estime que le segment du traitement de l’eau de ces tours représente un potentiel de 1,7 milliard d’euros au niveau mondial.TB, avec JD