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EAU

Interconnexions : des besoins croissants

PUBLIÉ LE 1er OCTOBRE 2015
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Entre les réseaux de distribution et d'interconnexion, la différence se joue déjà dans la taille, les premiers ayant des petits diamètres de 60 à 90 mm alors que les seconds sont construits avec des gros diamètres de 150 à 1 000 mm en moyenne. En outre, les réseaux de distribution ont des branchements pour les abonnés alors que les réseaux d'interconnexion traversent des territoires sans desservir directement la population. En général, ces autoroutes de l'eau relient les usines de production à la ville ou plusieurs villes entre elles. « Aujourd'hui, les besoins en interconnexion augmentent », juge Jérôme Palayer, directeur du développement chez Hydratec, société d'ingénierie de l'eau. Deux causes principales sont évoquées. La première est provoquée par l'abandon croissant des captages pollués, notamment par les nitrates et les pesticides, qui doit être compensé par la création d'interconnexions. Mais les collectivités cherchent également par ce biais à diversifier leurs ressources pour faire face à un problème ponctuel d'approvisionnement. Dans ce cas, le schéma de secours négocié par convention va dans un seul sens, celui de grosses collectivités aptes à partager leurs ressources abondantes avec les plus petites qui en manquent. À l'inverse, pour garantir leur approvisionnement, les plus grandes devront multiplier les ressources. Ces choix doivent être programmés sur dix à quinze ans dans des schémas directeurs d'alimentation en eau potable. Ces documents permettent de faire un état des lieux et de planifier les besoins en eau à moyen terme de leur territoire, en lien avec la vulnérabilité de la ressource et l'évolution démographique de la population, l'état de ses équipements d'alimentation en eau potable et les travaux nécessaires. Les stratégies d'interconnexion pourraient connaître un coup d'accélérateur dans l'avenir avec la réorganisation territoriale introduite par la loi Notre. « Le texte attribue de façon obligatoire la compétence eau potable aux communautés d'agglomération d'ici au 1er janvier 2020, mais augmente aussi la taille de ces EPCI à fiscalité propre, ce qui va dans le sens du développement de nouvelles interconnexions structurantes. En effet, certaines auront tout intérêt à rationaliser leur politique d'approvisionnement en eau en créant de nouvelles interconnexions autour d'usines de traitement moins nombreuses mais plus performantes », souligne Jérôme Palayer. Avec le risque que certaines mutualisations techniques déjà à l'œuvre dans le cadre de la solidarité territoriale, notamment à l'échelle départementale, soient déstabilisées.
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