Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Eau > Rungis pourrait pomper dans les aqueducs
EAU

Rungis pourrait pomper dans les aqueducs

PUBLIÉ LE 17 NOVEMBRE 2015
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Quand il s’agit de trouver de nouvelles ressources en eau, les ingénieurs rivalisent de créativité. Dernière proposition de Mageo, un bureau d’études lillois spécialisé en génie urbain, pour irriguer le futur écoquartier de Rungis ? Puiser l’eau des anciens aqueducs. Une partie de l’eau de l’aqueduc de Medicis, un des ouvrages qui alimentait Paris il y a quatre siècles, sert déjà au nettoiement des voiries du marché international de Rungis depuis septembre 2014. Restait donc à convaincre l'Etablissement public d'aménagement d’Orly Rungis Seine Amont (Epa Orsa) - le donneur d’ordre du projet d’écoquartier - que cette solution originale pouvait s’appliquer à la permaculture et à l’irrigation des surfaces maraîchères à venir. Mageo a donc réalisé une synthèse des études hydrogéologiques. Résultat ? « L’aqueduc de Paray, qui draine les eaux souterraines du plateau sud de Rungis, pourrait par exemple fournir un volume quotidien de 29 m3, en pompant un litre par seconde, huit heures par jour », souligne Ludovic Danneels chargé d'affaires génie urbain pour Mageo. Cet apport complèterait les autres ressources recensées par le bureau d’études et plus classiques, telles que la récupération des eaux de ruissellement sur les toitures et voiries des quartiers alentours. « L’eau captée en profondeur est une ressource plus fiable puisqu’elle dépend moins directement des conditions météorologiques », précise Ludovic Danneels. C’est un atout majeur, notamment en cas d’année sèche. L’eau des aqueducs permettrait alors d’assurer 80 % de l’irrigation entre juin et septembre. Seul bémol ? L’eau est très minéralisée, bien qu’aucune pollution n’ait été détectée. Afin de lever les derniers doutes, la société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) mène actuellement une étude plus poussée de qualité des eaux.Ma Bo
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Les rencontres : Everwatt, l'autoconsommation collective en action
Les rencontres : Everwatt, l'autoconsommation collective en action
Avis des pros |  Eaux souterraines : dans la Manche, la nappe est déjà salée
Avis des pros | Eaux souterraines : dans la Manche, la nappe est déjà salée
Précarité en eau : « Les élus sont clairvoyants sur l’impératif de justice économique et sociale »
Précarité en eau : « Les élus sont clairvoyants sur l’impératif de justice économique et sociale »
« Villes sensibles à l’eau » : lancement d'un appel à partenariat européen
« Villes sensibles à l’eau » : lancement d'un appel à partenariat européen
Tous les articles Eau
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS