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EAU

À chaque site, son scénario de dépollution

PUBLIÉ LE 1er MARS 2016
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Aujourd'hui, on n'associe plus une technique de dépollution à un problème de contamination des nappes, mais on élabore un scénario pour le résoudre », affirme Alain Dumestre, direc-teur général de Serpol, l'une des entreprises leaders du marché de la dépollution en France. Actuellement, dans la moitié des cas, Serpol engage un projet de dépollution de nappes par une phase pilote. Cette étape permet de tester la solution quelques semaines sur site, pour valider son dimensionnement et son coût. Parfois, on pourra même comparer deux techniques pour affiner le choix. « Cette phase pilote est désormais proposée par la majorité des entreprises du secteur à leurs clients, qui réalisent également des essais en laboratoire. Elle répond à la nécessité de lever des incertitudes sur des projets de longue durée, de deux à trois ans, qui n'ont pas toujours eu des retours d'expérience positifs en termes d'efficacité », reconnaît Alain Dumestre.    Pour traiter les nappes polluées, ce ne sont pas les techniques qui manquent. Il en existe une quarantaine, qui s'inscrivent globalement dans trois familles, classées selon leur mode d'action sur les polluants : les technologies biologiques, chimiques ou physiques. Selon les cas, ces techniques pourront s'appliquer in situ (directement dans le sol) ou sur site (traitement à la surface après pompage). « Pour optimiser les coûts, il est également possible de coupler plusieurs techniques. Par exemple, on peut supprimer 60 % de la pollution en commençant par un traitement thermique – procédé au coût élevé dont on limitera la durée à quelques mois –, et on terminera par une technique biologique, moins coûteuse et adaptée au traitement des pollutions résiduelles », explique le responsable de Serpol.    Et si le choix d'une technique de dépollution de nappes est complexe, puisqu'il dépend autant de la nature des sols et des polluants que d'un calcul économique, ce type de travaux est également moins fréquent que la dépollution des sols. Une cible que les aménageurs ne creusant pas profondément ont tendance à privilégier. Et sur les friches industrielles, la réhabilitation commence en général par la gestion des déchets et le traitement des sols, les nappes restant en arrière-plan. « Pour la dépol-lution des nappes, nos clients sont avant tout des industriels en activité en France, qui font face à des désordres histo-riques et des obligations en tant qu'exploitants d'installations classées. L'objectif est alors de dépolluer les nappes touchées par leurs activités avant que le panache ne diffuse hors du site et ne contamine le milieu environnant », observe Alain Dumestre. AD
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