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Accueil > Actualités > Eau > Comap adapte le traitement des micropolluants aux petites Step
EAU

Comap adapte le traitement des micropolluants aux petites Step

PUBLIÉ LE 5 AVRIL 2016
LA RÉDACTION
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La société Comap Water Treatment expérimente depuis janvier un traitement des micropolluants selon un procédé d'oxydation avancée, sur la station d'épuration (Step) de Vercia (Jura), d'une capacité de 1100 EH et constituée d'un filtre planté de roseaux. Ces tests constituent une première en France pour une station de cette taille. Et les premiers résultats d'analyse font état de taux d'abattement de 60 % à 90 % sur trois produits pharmaceutiques présents en sortie de station. Des analyses supplémentaires sont prévues au printemps 2016 « sur une trentaine de molécules, dont certaines sont sur une liste de vigilance européenne », précise Bruno Cédat, doctorant à l'Insa Lyon, en charge du projet.Le procédé testé à Vercia associe deux étapes. En aval de la Step, des lampes émettent des radiations UV dans un réacteur où circule l'eau. L'ajout d'eau oxygénée (H2O2), un puissant oxydant, améliore les taux d'abattement par rapport au procédé UV seul.Les recherches conjointes menées en laboratoire par Comap WT, l'Insa Lyon et la société Scirpe avaient conclu à l'efficacité du procédé pour des débits inférieurs à 2,4 m³/h. Il a par exemple pu réduire d'environ 90 % la teneur en hormones œstrogéniques. L'unité pilote de Vercia, dimensionnée pour 10 m3/h, vise à confirmer ces résultats pour les débits des petites Step. « La phase de test devrait durer jusqu'à l'été pour obtenir un spectre de résultats en fonction des débits et des saisons », ajoute Bruno Cédat.Autre objectif : développer un procédé optimisé, à moindre coût pour les exploitants des petites et moyennes Step. Le coût du traitement est estimé à 20 euros par an et par habitant pour la station de Vercia, investissements et coûts d'exploitation compris. Des coûts susceptibles de baisser grâce aux recherches en cours sur la réduction de la concentration en eau oxygénée.Ce réactif présente aussi l'avantage de se dégrader rapidement en sous-produits inoffensifs, eau et oxygène. « Restent à tester la toxicité et l’activité oestrogénique des sous-produits issus des micropolluants », rappelle néanmoins Bruno Cédat.Au-delà des Step, les effluents industriels ou hospitaliers pourraient constituer un débouché potentiel. « Les industriels sont à la recherche de technologies pour être en conformité avec la réglementation pour un coût raisonnable. Mais il est encore un peu trop tôt pour parler de commercialisation », selon Reynald Thomas, responsable technique à Comap WT.Mickaël Charpentier
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