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Assainissement non collectif : le suivi in situ, une vitrine pour Oxyfix

PUBLIÉ LE 22 AOÛT 2016
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Avec le suivi volontaire de sa solution d'assainissement non collectif, Eloy Water s'est engagé dans une démarche de transparence pour démontrer sur le terrain l’efficacité de son procédé auprès des professionnels de l’ANC. De par son expérience, l’entreprise participe au sein du Pananc 2014-2019 au groupe d’échanges (GE) Suivi in Situ qui se penche sur la pérennisation du suivi. La démarche de terrain d’Eloy Water reste cependant indépendante de celle du groupe national public Suivi in Situ créé dans le cadre du Pananc. Il s’agit d’une initiative volontaire pour obtenir des données sur l’utilisation de ses micro-stations Oxyfix, une filière par culture fixée immergée, en conditions réelles de fonctionnement.En 2009, les filières innovantes dotées d’un agrément ont en effet été reconnues réglementaires par l’arrêté ministériel prescription technique. Pour autant, cette procédure d’agrément n’est pas un gage de performance et de pérennité pour une filière d’ANC. C’est pour compléter cette procédure et « rassurer » les professionnels de l’ANC qui s’inquiétaient de l’arrivée de ces nouvelles technologies agréées qu’Eloy Water a lancé ses premiers suivis in situ. Cette initiative a répondu à trois constats. L’agrément repose uniquement sur une étude du produit sur plateforme et non sur une utilisation en condition réelle. Il existe en outre une absence d’informations précises sur les coûts d’entretien et d’exploitation des procédés innovants. Enfin, il manquait la démonstration de la pérennité de l’installation. Eloy Water a donc cherché à fournir aux participants des réponses quant aux performances et coûts d’exploitation de sa micro-station Oxyfix mais également à prodiguer des conseils et des points de vigilance à surveiller lors des visites de bon fonctionnement.D’abord mis en place à la demande de quelques conseils départementaux (Jura et Haute Saône) dans le cadre de leur mission d’animation de Spanc, l’entreprise a décidé fin 2012 d’officialiser cette mission et de l’étendre à tous les départements de France pour dresser une compilation de données issues de stations pilotes. Destiné aux opérateurs techniques en lien avec l’ANC, ce suivi in situ implique trois acteurs : un usager, le Spanc de ce dernier qui accepte les modalités de la démarche et Eloy Water. Elle se déroule en trois temps : présentation de la filière suivie ou rappel des résultats de l’édition précédente, investigations de terrain réalisées par le responsable technique régional d’Eloy Water en présence de l’ensemble des participants et débriefing des premières observations.Les investigations de terrain sont réalisées lors de la visite annuelle des installations. Elles portent sur différentes étapes de traitement de la micro-station Oxyfix. Au niveau du prétraitement, il s’agit de mesures sur le décanteur primaire (hauteur de boues, débit de la recirculation des boues …). Dans le réacteur biologique, le taux d’oxygène dissous est mesuré et une évaluation de l’ensemble des bactéries (biofilm) est réalisée. Un consomètre est mis en place au démarrage de la station sur le surpresseur pour relever annuellement sa consommation énergétique. La mesure des paramètres physico-chimiques est réalisée sur les effluents traités grâce à une pompe électrique faible débit (DBO5, DCO, MES, pH, température, nitrites, nitrates…).Chaque année, de plus en plus de collectivités sont convaincues de l’intérêt de cette démarche collaborative. Pour cadrer sa mise en place, Eloy Water s’appuie sur trois grands piliers. Le cadre administratif est régi par la fiche d’identité de la station pilote choisie. L’habitation dont elle dépend comprendra 5 à 6 pièces principales avec un nombre d’occupants/jour minimum variant selon le type d’installation suivie (5 ou 6 EH). Cette fiche de l’installation pilote reprend toutes les informations liées à la production des eaux usées et du mode de vie des personnes qui les génèrent, mais également la consommation d’eau du foyer, le statut des personnes occupant l’habitation. Un cadre scientifique défini par un protocole élaboré par Eloy Water et les acteurs locaux précise l’ensemble des investigations de terrain qui sont réalisées et interprétées. Ce document reprend des éléments tels que le mode de prélèvement des effluents traités, les conditions de conservation de l’échantillon et les paramètres physico-chimiques analysés. Enfin, un cadre juridique est fixé à travers une convention tripartite de 3 ans avec tacite reconduction entre l’usager, le Spanc et Eloy Water. Celui-ci garantit la transparence et la crédibilité de la démarche. Il se caractérise par différentes étapes importantes : transport des échantillons au laboratoire par navette privée ou par le Spanc lui-même, aucune intervention autorisée sur la station pilote sans l’accord préalable du Spanc entre deux visites de Suivi in Situ.Fin 2016, près de 50 départements accueilleront le suivi in situ d’une micro-station Oxyfix. Bien plus qu’un coût ou une contrainte pour l’entreprise, la compilation des données obtenues représente une source inestimable pour l’amélioration et la connaissance du fonctionnement de ses produits. Eloy Water compte d’ailleurs élargir son champ d’action en démarrant le suivi in situ sur son filtre compact X-Perco.
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