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Accueil > Actualités > Eau > Déchets : les cours d'eau aussi touchés par le fléau
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Déchets : les cours d'eau aussi touchés par le fléau

PUBLIÉ LE 19 OCTOBRE 2016
LA RÉDACTION
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Pour sensibiliser autour de la problématique des déchets en rivière, l'association Surfrider Foundation Europe a décidé de mettre en scène son étude sous la forme originale d'une enquête policière intitulée "Trash investigation". Elle a lancé en 2013 le projet Riverine Input visant à analyser les déchets retrouvés en rivière. Peu d'études existent, en effet, sur ce sujet. "Si la directive cadre stratégie sur le milieu marin prend en compte les déchets comme indicateur de la qualité des milieux, ce n'est pas le cas de la directive cadre sur l'eau", explique Antoine Bruge, responsable du projet chez Surfrider. Le protocole Ospar utilisé pour les déchets marins n'était pas assez précis pour répondre à la problématique des déchets en rivière. L'association a donc développé un protocole inédit comprenant une grille de tri adaptée. Les membres de l'association ont prélevé chaque mois pendant deux ans les déchets présents sur 8 points de collecte, le long de l'Adour et de ses affluents en région pyrénéenne depuis sa source jusqu'aux plages.  Concrètement 80 000 déchets ont été collectés soit 24 déchets au mètre carré dont 60 % au printemps et en été, à cause de la fonte des neiges et d'une pluviométrie plus importante qui peut influencer la présence de déchets sur les berges.  Au-delà des prélèvements de macrodéchets sur les berges, l'association a aussi installé des filets immergés avec des mailles de 3 et 0,3 mm afin de rendre compte l'intégralité des déchets transitant dans le cours d'eau et ainsi quantifier les microdéchets. "Nous n'avons pas encore analysé ces déchets dans le détail car cela nécessite un matériel adapté. Pour cela, nous aimerions réaliser un partenariat avec un laboratoire ", précise Antoine Bruge.  Concernant les macrodéchets, il s'agit de matière plastique ou de polystyrène pour 88 % d'entre eux majoritairement sous la forme de fragments entre 2,5 et 50 cm. 2,5  % sont constitués de métal, pour 2 % il s'agit de matériel médical et enfin 1,5 % sont en verre.  " L'enquête nous a permis de confirmer qu'une grosse partie des déchets marins proviennent des rivières. Quant aux sources, elles sont multiples : tourisme, stations d'épuration, centres hospitaliers, agriculture  et aussi d'anciennes décharges en bord de rivière, que de petites communes ont du mal à gérer et dont les déchets sont emportés petit à petit " détaille Antoine Bruge. L'enquête sera poursuivie sur l'Adour et répliquée sur le bassin versant du Var. Par ailleurs, d'autres associations ont déjà contacté Surfrider afin d'utiliser le protocole d'étude.Pauline Rey-Brahmi
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