Ce partenariat d'innovation est une première en France. Le Syctom et le Siaap attendent des candidatures de groupements de « start-up innovantes et de concepteur-exploitant ». Plusieurs candidats seront qualifiés et plusieurs marchés pourront être signés, fin 2017. Les travaux de recherche seront menés au cours du premier semestre 2018, avec examen des résultats et mise en œuvre du pilote industriel au second semestre 2018. Pour ce projet, les Syctom et le Siaap ont dégagé un budget de 90 millions d'euros, comprenant l'unité industrielle de co-méthanisation.L'idée de méthaniser dans le même équipement des boues de stations d'épuration et la fraction organique issue des ordures ménagères résiduelles et des biodéchets avait déjà été évoquée par les Siaap et le Syctom. A noter que le Siaap compte déjà deux unités de méthanisation en surcapacité : en amont de Paris (Seine-Amont) et en aval (Seine Aval). Ce dernier serait en capacité d'accueillir jusqu'à 150 000 tonnes par an de déchets organiques en provenance du Syctom. Albane Canto