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EAU

Eau et Bio distille son approche gagnant-gagnant

PUBLIÉ LE 21 DÉCEMBRE 2016
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Protection des captages d’eau et développement de l’agriculture biologique vont de pair pour une gestion pérenne des territoires. Ce cercle vertueux, la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FNAB) le promeut depuis 2007 via la constitution d’un comité de pilotage pour développer la cible Eau & Bio. « A l’époque, ce groupe s’est constitué autour des ministères, des agences de l’eau et d’acteurs du monde agricole (chambres d’agricultures, Itab, Inra…) pour faire germer des initiatives de protection de champs captants contre les pollutions diffuses par la conversion des cultures au bio », explique Sophie Chignard, chargée de mission agriculture biologique et protection de l’eau à la FNAB. La démarche se concrétise dès 2009 par la constitution d’un réseau de sites pilotes "eau&Bio".Dans un premier temps, 12 territoires se lancent dans l’aventure, essentiellement des collectivités locales et des syndicats d’eau. « La majorité s’est investie dans la démarche face à des problèmes de pollutions diffuses croissantes, observe Sophie Chignard. Mais certaines, plus rares, ont lancé leur action de manière préventive ». C’est le cas de l’emblématique Lons-le-Saunier, site pilote Eau et Bio depuis 2010. La commune franc-comtoise a contractualisé avec les agriculteurs de son territoire dès 1992, a instauré une part de bio dans sa restauration scolaire et a même imposé la culture bio dans les périmètres de protection rapprochés de ses captages. Autre exemple, celui d’Eau de Paris. Sur les 13 sources gérées dans la vallée de la Vanne et du ru de Saint ange (48 800 ha), la régie a fait passer 8,7% de la surface agricole utile (SAU) en bio, avec 28 agriculteurs bio.Globalement, les résultats obtenus entre 2010 et 2014 par cette première vague de sites pilotes sont encourageants puisque près des trois quarts d’entre eux ont atteint les 6% de SAU bio sur leurs aires d’alimentation de captage. « En 2014, nous avons élargi et formalisé notre démarche en faisant signer aux participants une charte d’engagement qui marque leur volonté politique d’agir. Nous ne fixons pas de taux de conversion au bio aux nouveaux entrants mais nous demandons aux collectivités membres du réseau qu’elles aient des objectifs (et des moyens) de développement des surfaces bio », poursuit la technicienne. Depuis, 13 sites ont rejoint le réseau et la FNAB compte bien poursuivre son action incitative, soutenue par les agences de l’eau. « Intégrer notre réseau est une porte d’entrée opportune pour les collectivités. Cela leur permet ensuite de mener des actions sur tous les fronts : foncier, accompagnement, restauration collective, circuits de proximité… »Alexandra Delmolino
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