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Dans l’Eure, tous les moyens sont bons pour fédérer

PUBLIÉ LE 23 DÉCEMBRE 2016
LA RÉDACTION
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Le syndicat d’eau du Roumois et du plateau du Neubourg (SERPN) qui assure en régie la production et la distribution d’eau potable pour 100 communes du département de l’Eure possède 13 captages d’eau potable dont 2 classés prioritaires par le Grenelle et un par la conférence environnementale. Deux démarches d’aire d’alimentation de captage intégrant chacune un captage Grenelle ont été lancées en 2009. Elles sont encadrées à partir de 2011 par des arrêtés ZSCE issus d’une volonté politique des services de l’état de les voir aboutir. Au nord, le bassin d’alimentation de captage (Bac) Varras-Moulineaux intègre également dans son périmètre un second captage prioritaire appartenant à la métropole de Rouen. Le syndicat l’intègre dans son animation au sein d’une convention de délégation. Au sud, le Bac Tremblay-Omonville s’étend sur 6 000 ha avec une problématique de contamination aux nitrates.Deux animateurs ont été embauchés par le syndicat sur chaque AAC. « Nous avons donc commencé le travail par un diagnostic des pressions. Nous disposions pour cela des données de qualité de l’eau et des pratiques agricoles mais il restait très difficile d’établir un lien entre la vulnérabilité des captages et le changement de pratiques. Nous manquions d’indicateurs d’impact », analyse Marine Gratecap, animatrice du Bac Tremblay-Omonville. L’agence de l’eau Seine-Normandie qui soutient la démarche du syndicat l’oriente alors sur le nouvel outil de Suez baptisé Nitrascope.L’outil d’aide à la décision développé par Suez pour accompagner les collectivités s’appuie sur un modèle simplifié de transfert des nitrates. Une fois calée, en entrant l’historique des données existantes (taux de nitrates aux captages, hydrogéologie, pluviométrie…) et les coefficients de transfert de l’azote dans le sol, l’outil simule l’évolution des concentrations de nitrates selon différents scénarios : reboisement, conversion des parcelles au bio, limite du reliquat… « Nitrascope a été lancé il y a cinq ans et pour le moment, les collectivités ont encore du mal à adhérer, observe Emmanuelle Oppeneau, responsable du pôle environnement à la direction de l’ingénierie environnementale de l’activité Eau France de Suez. Lorsque les premiers captages prioritaires sont sortis, elles n’étaient sûrement pas mûres pour ce type d’action mais aujourd’hui, elles commencent à cerner la difficulté de dialoguer avec les agriculteurs et à définir des actions objectivées et cet outil peut les y aider ».Un avis partagé par la jeune animatrice du SERPN. « Nitrascope nous a fourni un support de dialogue et de concertation avec les agriculteurs durant l’année où nous l’avons utilisé. Nous avons pu leur faire comprendre la problématique hydrogéologique et choisir ensemble les orientations à venir  ». L’objectif d’amélioration sur les taux de nitrates a été fixé par la collectivité à 37,5 mg/l sur un captage qui présentait initialement une concentration de 45 mg/l. L’outil a estimé le temps de réponse de la nappe à 30 ans. Deux scénarios ont été déterminés par le modèle pour y parvenir, soit en remettant en prairie 700 ha cultivés, soit en limitant le reliquat d’azote en entrée d’hiver à 60 kg d’azote par ha en moyenne à l’échelle du Bac. « Les agriculteurs ont opté pour la contrainte sur les reliquats et forts de cet objectif, nous avons pu décliner de nombreuses actions. Nitrascope nous a permis de nous doter d’un objectif quantifié sur les changements de pratiques agricoles, alors que ce type d’engagement est en général très difficile à obtenir d’un point de vue scientifique, social et politique», témoigne Marine Gratecap.Alexandra Delmolino 
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