« Couches extrêmement fines, les nanofeuilles 2D suscitent l’intérêt des scientifiques, notamment pour la purification de l’eau par filtration », expliquent les chercheurs du CNRS, de Sorbonne Université et de l’université de Montpellier. Dans une nouvelle étude publiée dans Nature materials, les chercheurs annoncent avoir modifié chimiquement des nanofeuilles de disulfure de molybdène (MoS2), afin de les rendre hydrophobes. « L’eau interagit ainsi moins avec le matériau, ce qui limite sa dégradation et accélère la filtration », précise le CNRS sur son site. Plus gros que les molécules d’eau, les micropolluants sont en revanche bloqués : « Environ 90 % des micropolluants (hormones, principes actifs de médicament, etc.) et du sel de l’eau sont alors éliminés, alors que l’accès à l’eau potable est un problème sanitaire et géopolitique », se félicitent les chercheurs.