Le 9 octobre dernier, le Département de Seine-Saint-Denis a inauguré à Livry-Gargan le bassin du Rouailler, destiné à retenir et filtrer les eaux pluviales pour lutter contre les inondations et prévenir la pollution du canal de l’Ourcq et de la Seine.
 
 
Stéphane Troussel, président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Bélaïde Bedreddine, vice-président du Département chargé de l’écologie urbaine, Patricia Blanc, directrice générale de l’agence Seine-Normandie, et Pierre-Yves Martin, maire de Livry-Gargan, ont inauguré le 9 octobre à Livry-Gargan (93) le bassin du Rouailler. D’une capacité de 26 000 m3 (55 mètres de diamètre et 16 mètres de profondeur), cet immense réservoir va retenir les eaux pluviales, réduisant les risques d’inondations dans Livry-Gargan.
 
Les travaux ont démarré en 2011 et leur coût s’élève à 32 millions d’euros HT, répartis entre le Département de Seine-Saint-Denis (60 %), l’agence de l’eau Seine-Normandie (35 %) et la ville de Livry-Gargan (5 %).
 
« Il supplée ainsi aux infrastructures existantes devenues insuffisantes, alors que l’urbanisation a conduit au fil des années à canaliser et modifier le parcours de la rivière du Rouailler, aujourd’hui enterrée », explique le conseil départemental. En se substituant à ce réseau, il évite les rejets directs dans le canal de l’Ourcq. « En jouant un rôle de filtrage des eaux récupérées, le bassin du Rouailler va fortement participer à l’amélioration de la qualité de l’eau du canal de l’Ourcq et de la Seine », avance la collectivité.
 
L’amélioration de la qualité de l’eau du canal de l’Ourcq va « contribuer directement à la “baignabilité” du canal de l’Ourcq et par extension de la Seine, objectif important lié aux épreuves des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 », précise le Département. Le bassin du Rouailler s’insère dans le cadre du Plan bassins dans lequel le conseil départemental de Seine-Saint-Denis va investir 100 millions d’euros en six ans pour, outre la lutte contre les inondations, ouvrir des baignades, naturelles si possible, aux Séquano-Dionysiens. D’ailleurs, d’ici à 2024, « une baignade écologique devrait être créée dans le canal de l’Ourcq, au niveau du parc de la Bergère, à Bobigny », annonce le conseil départemental.