Voies navigables de France (VNF) et le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) ont signé, ce mercredi 28 octobre, un marché de quasi-régie qui acte la collaboration des deux établissements publics pour quatre ans.
Dans ce cadre, « le Cerema réalisera des prestations de conseil et d’accompagnement technique en matière d’optimisation de la gestion et de la modernisation du réseau fluvial », de VNF qui compte 6.700 kms de fleuves, rivières et canaux, explique les deux partenaires. Les thèmes et politiques techniques seront définis chaque année conjointement. « Appuyer VNF pour moderniser et fiabiliser son réseau, c’est répondre aux enjeux de performance et de transition environnementale du transport fluvial, et aussi anticiper les conséquences du changement climatique sur ce secteur d’activité », présente Pascal Berteaud, directeur général du Cerema.
Pour VNF, il s’agit de l’aider à « gérer son patrimoine d’ouvrages, améliorer sa maintenance préventive et l’exploitation du réseau, moderniser ses méthodes d’exploitation, optimiser la gestion hydraulique » ainsi que « prioriser ses investissements et optimiser sa stratégie de navigation ». « Je salue la collaboration entre nos deux établissements publics en faveur de la modernisation du réseau fluvial, de son exploitation et de sa maintenance. L’expertise du Cerema est un atout pour VNF dans l’accomplissement de ses trois missions fondamentales au bénéfice de la transition écologique du pays », expose Thierry Guimbaud, directeur général de VNF.
Pour la première année, trois sujets figurent au programme : la modernisation des méthodes d’exploitation du réseau fluvial, la maintenance, en particulier l’aide à la définition des plans de maintenance, et la gestion hydraulique, avec la modélisation des débits aval de la Moselle, l’aide au choix d’une base de données pour les digues, l’expertise sur la gestion de la ligne d’eau du bief de Paris et l’étude des incidents liés aux évacuateurs de crue de barrages. De son côté, le Cerema pourra « capitaliser ses résultats et produire une méthodologie utile à l’ensemble de la communauté fluviale ».