Martial Saddier reprend pour un deuxième mandat consécutif la tête de l'Assemblée. Crédits : DR
Député de Haute-Savoie et conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes, Martial Saddier reprend pour un deuxième mandat consécutif, la tête de l’Assemblée du comité de bassin Rhône-Méditerranée.
Le comité de bassin Rhône-Méditerranée a réélu Martial Saddier à sa présidence lors de la réunion d’installation tenue ce vendredi 29 janvier. Député de Haute-Savoie et conseiller régional Auvergne-RhôneAlpes, Martial Saddier reprend pour trois ans et pour un deuxième mandat consécutif, la tête de l’Assemblée. Celle-ci définit la politique de gestion de l’eau et des milieux aquatiques à l’échelle du bassin Rhône-Méditerranée.
Le comité de bassin a également élu ses 2 vice-présidents Jacques Pulou et Benoît Boucher, ainsi que les membres du conseil d’administration de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, qui est présidé par le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes Pascal Mailhos.
Des nouveaux changements
Le nouveau comité de bassin comprend toujours un collège des élus de 66 membres. Mais désormais il existe deux collèges composés de 33 membres chacun. L’un regroupe les usagers non professionnels : associations de protection de la nature, pêcheurs et consommateurs. L’autre, les usagers professionnels de l’agriculture et de l’industrie.
L’arrêté de désignation des membres du comité de bassin est dorénavent pris par le préfet de bassin, et non plus au niveau national. Pour Martial Saddier : « Défendre le modèle de gouvernance de l’eau par bassin versant, qui a inspiré l’Union européenne pour sa directive cadre sur l’eau et a fait la preuve de son efficacité, sera la priorité de mon action de président du comité de bassin. Toute recentralisation ou réduction des moyens d’action de la politique par grand bassin serait un terrible retour en arrière. »
La prochaine étape qui attend le nouveau comité de bassin et son président sera la validation définitive du Sdage Rhône-Méditerranée dont le projet a été adopté en septembre 2020. Celui-ci vise un objectif 68 % de cours d’eau en bon état écologique en 2027 contre 48 % actuellement.