Ce nouveau mode de gestion entrera en vigueur le 1er janvier 2024. Crédits : Nicolas Fagot/Studio9
Au terme de deux ans d’études, le Comité du Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif) a adopté ce jeudi 27 mai 2021, à une large majorité (88 %), le principe de la concession globale.
C’est finalement la concession en délégation de service publique qui a été retenue par les élus franciliens. L’exécutif du Sedif ont également décidé à 65 % de confier la gestion à un seul délégataire. Ce futur mode de gestion dans les 135 communes adhérentes, entrera officiellement en vigueur au 1er janvier 2024 pour 12 ans.
Ce nouveau mode de gestion accompagnera le 16ème plan d’investissement de 2,4 milliards d’euros pour le service public de l’eau sur les 10 prochaines années (2022-2031). Celui-ci se donne pour objectifs de mettre les usagers au cœur du service, d’améliorer la gestion du réseau, de répondre aux défis du changement climatique et de la protection de l’environnement, et de sécuriser le service avec le renforcement des systèmes d’information.
Le Sedif souhaite même aller encore plus loin, avec un projet pionnier en France : « Vers une eau pure, sans calcaire et sans chlore, et toujours sans déchets plastiques, répondant aux exigences des usagers », peut-on lire dans un communiqué.
Lutte contre les pertubateurs endocriniens
Parmi les nouveautés annoncées, le développement d’une nouvelle technique de filtration fine permettant de lutter contre les perturbateurs endocriniens avec la mise en œuvre de l’Osmose Inverse Basse Pression (OIBP). Son exploitation sera lancée en 2023-2024 sur l’usine à puits d’Arvigny (Savigny-le-Temple, Seine-et-Marne), et sera déployée ensuite sur les 3 usines principales du Sedif.
« Ce projet est porteur d’économies pour les usagers et bénéfique pour l’environnement en favorisant une moindre consommation d’énergie et de détergents », expliquent les élus franciliens.