Les micropolluants chimiques présents dans les mers et océans peuvent nuire à la santé des baigneurs et surfeurs qui s’éloignent parfois des zones de baignade réglementées. Pour mieux prendre connaissance de ces problématiques, Surfrider Foundation Europe, l’équipe LPTC du laboratoire EPOC (CNRS/université de Bordeaux) et les équipes LER/PAC d’Ifremer Méditerranée, ont lancé le projet CURL « Contamination chimique du milieu marin : contribution à l’évaluation de l’exposition aux substances chimiques pendant les activités de baignades ».
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Ce mini-capteur permet notamment d’évaluer la présence des micropolluants organiques tels que les pesticides, déchets pharmaceutiques, ou encore les produits de soins corporels, et des micropolluants métalliques comme l’aluminium, cadmium, cuivre, et le mercure.
Une première phase de test
La première phase de test sera lancée dans les prochains jours avec des surfeurs volontaires sur les côtes Atlantique et Méditerranéenne. Les premières données permettront de caractériser précisément « le niveau d’exposition des usagers de la mer aux substances chimiques, information nécessaire à l’estimation des risques sanitaires ».
Les analyses feront l’objet d’interprétations scientifiques et seront ensuite « valorisées à l’échelle locale, nationale et européenne » afin de d’informer les parties prenantes compétentes sur les enjeux relatifs à l’eau, l’environnement et la santé, précise l’organisation Surfrider Foundation Europe.